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Message par Invité Ven 6 Juil 2012 - 7:50

Espèce en danger, le markhor est de retour au Pakistan.

Actus sur les animaux. - Page 4 Le-markhor-capra-falconeri-est-une-espece-de-chevre-sauvage-qui-possede-de-grandes-cornes-spiralees-qui-peuvent-atteindre-160-centimetres-chez-le-male-credit-buckeye-beth-flickr_50910_w460

La Société pour la conservation de la vie sauvage (WCS) a annoncé mardi que le markhor - une majestueuse espèce de chèvre sauvage et un symbole national - faisait "un remarquable retour, grâce aux efforts dans la conservation" du Pakistan.

C'est une bonne nouvelle que vient d'annoncer le Nord du Pakistan : l'emblème national du pays, le markhor, a fait son grand retour. Cet animal connu sous le nom scientifique de Capra falconeri est une espèce de chèvre sauvage, qui possède de grandes cornes spiralées pouvant atteindre 160 centimètres chez le mâle. On le rencontre dans l'ouest de l'Himalaya, dans les montagnes du Pakistan et de ses voisins. Mais depuis 1984, il est inscrit sur la liste des espèces en danger d'extinction de l'Union Internationale pour la Conservation de la Nature (UICN).

En 1999, le gouvernement pakistanais avait estimé qu'il restait moins de 1.000 markhors au total dans le pays. Son statut sur la liste a ainsi été reconfirmé en 2008, quand l'UICN a constaté que la population totale de markhors avait chuté sous les 2.500 individus et déclinait de 20% toutes les deux générations. Un nombre faible pour cette espèce répartie entre le Pakistan, l'Afghanistan, le Tadjikistan, l'Ouzbékistan et l'Inde. Aujourd'hui, le markhor est menacé par le braconnage, la destruction de son habitat mais aussi par la concurrence des troupeaux de chèvres et de moutons.

Moins de cinquante markhors à l'état sauvage vivaient dans la région du Gilgit-Baltistan, au nord du Pakistan, en 1991. Afin de protéger la petite population de caprins, un programme local a été implanté au moyen d'une gouvernance adéquate et a permis de former des rangers. Ceux-ci se concentrent sur le suivi de la faune locale, proposant des moyens de pressions sur les lois de protection des espèces. Cinquante-trois communautés ont été réunies dans des comités pour la conservation, en partenariat avec la Société pour la conservation de la vie sauvage (Wildlife Conservation Society - WCS). Dans les vallées d'action des rangers, la chasse illégale et la déforestation se sont ainsi arrêtées.

Des programmes similaires pour l'ours à collier et le léopard des neiges.


Aujourd'hui, le rapport établi par les communautés dénombre environ 300 individus dans la région du Gilgit-Baltistan. Mais la population de markhors pourrait être de l'ordre de 1.500, une augmentation conséquente compte tenu des niveaux atteints en 1999. Elle est d'autant plus importante que l'animal symbole national du Pakistan est un maillon fondamental de la chaîne alimentaire. Il est la proie des loups et des léopards des neiges, eux aussi classés "espèce en danger". "Nous sommes ravis que les efforts pour la conservation du markhor au Pakistan soient enfin payants", s'est enthousiasmé Peter Zahler, directeur des programmes de la WCS cité par le New Scientist.

"Le markhor est un important marqueur du patrimoine naturel du Pakistan, et nous sommes fiers d'assister les communautés du Gilgit-Baltistan et le gouvernement pakistanais dans la sauvegarde de ces espèces emblématiques", a t-il encore ajouté. Depuis 1997, le WCS a ouvert d'autres projets communautaires au Pakistan ciblant les léopards des neiges et l'ours à collier. Le WCS a également lancé un programme de conservation des markhors en Afghanistan.

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Message par Invité Sam 7 Juil 2012 - 6:53

Un girafon naît au zoo de Planckendael.

Actus sur les animaux. - Page 4 Ndale-mesure-deja-1m80-selon-les-mesures-realisees-par-les-soigneurs-credit-planckendael-verhulst_51004_w460

Le zoo belge de Planckendael près d'Anvers vient d'accueillir un nouveau pensionnaire : le robuste girafon Ndale. Sa maman, Barbie, a accouché ce mardi 3 juillet après 15 mois de grossesse.

Les girafes Barbie et Baridi sont heureuses de vous annoncer la naissance du petit Ndale, le mardi 3 juillet dans la Savane du zoo de Planckendael, près d'Anvers en Belgique. Le petit mâle mesure déjà 1 mètre 80, ce qui est grand pour son âge, et il tient déjà solidement sur ses pattes. Pour l'instant, son pelage est très clair mais il va encore changer de couleur au fil du temps. D'après les informations données par le zoo, le petit Ndale se porte bien, ainsi que ses parents.

L'accouchement (le troisième dans ce zoo pour Barbie) a été suivi par les soigneurs, grâce à une petite caméra placée dans l'enclos de la girafe. Vers 17h30, les pattes avant du girafon ont commencé à apparaître. Puis, il a pointé le bout de son nez vers 18h30, avant que la chute finale de presque deux mètres a lieu vers 19h15. L'accouchement a donc duré en tout moins de deux heures alors que la plupart des accouchements chez les girafes se déroulent en 3 à 4 heures.

Le petit mâle a immédiatement été nettoyé par sa maman, puis s'est mis debout, à peine 45 minutes après sa naissance. Il a ensuite bu le lait de Barbie, aux environs de 20h30. La prochaine étape pour Ndale sera de faire connaissance avec ses camarades partageant le même enclos que lui : ses parents Barbie et Baridi bien-sûr, mais également la girafe femelle Diamant, le mâle Karega et la petite Megara née en juillet 2011.

Une espèce menacée.

Ces girafes s'apparentent aux girafes du Niger dont il n'existe que 220 spécimens dans la nature et qui est aujourd'hui considérée comme une espèce menacée. Dans leur pays, les girafes du Niger entrent en effet en concurrence avec la population locale pour le partage des ressources naturelles comme l'eau et la nourriture. Pour sauvegarder cette espèce, le zoo de Planckendael participe au programme européen d'élevage. Il soutient également financièrement d'autres projets, notamment un projet de construction de puits d'eau au Niger, lancé par l'association pour la Sauvegarde des Girafes du Niger (ASGN).

Ce projet permettrait d'atténuer la concurrence entre les hommes et les girafes au Niger, tout en améliorant la condition économique et sociale de la population. Le zoo de Planckendael veut ainsi promouvoir la réconciliation de l'homme et de l'animal.

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Message par Invité Sam 7 Juil 2012 - 6:56

Japon : un bébé panda est né au zoo de Tokyo.

Actus sur les animaux. - Page 4 C-est-la-femelle-shin-shin-ici-en-photo-qui-a-donne-naissance-au-petit-panda-credits-copanda-v-flickr_50972_w460

Le zoo de Ueno situé à Tokyo au Japon a annoncé que leur femelle panda venait tout juste de donner naissance à un petit. Fin juin, il avait déjà annoncé que celle-ci présentait des signes de grossesse sans pour autant avoir confirmé la grande nouvelle.

Shin Shin était bel et bien enceinte ! Près de deux semaines après avoir laissé courir la rumeur que leur femelle panda montrait des signes de grossesse, le célèbre zoo situé dans le quartier tokyoïte de Ueno a annoncé une grande nouvelle à tous les Japonais : un bébé panda est né au zoo. "Il s'agit du premier bébé panda né au zoo de Ueno depuis 24 ans", a souligné une responsable de l'établissement animalier cité par l'AFP. Mieux encore, il s'agit même d'une première en ce lieu dans la mesure où le nouveau-né est issu d'un accouplement naturel et non d'une insémination artificielle comme cela avait été le cas pour le bébé né en 1988.

Samedi, les équipes du zoo avaient suspendu les visites du public pour voir Shin Shin, la femelle panda âgée de 7 ans. Au cours des jours précédents, elles avaient en effet remarqué que l'animal devenait nerveuse en cas d'exposition au bruit ou à la lumière. Un signe qui s'était ajouté aux autres détectés plus tôt, à savoir un niveau d'hormone élevé et une perte d'appétit, suggérant que la naissance d'un petit était plus que probable et même imminente. Shin Shin et son compagnon Ri Ri avaient pu bénéficier en mars dernier de moments d'intimité au cours desquels ils se sont accouplés à deux reprises, apparemment avec succès.

Aujourd'hui, les équipes prennent donc grand soin du nouveau-né qui semble en bonne santé et est pour l'heure conservé dans une couveuse. Toutefois, on ignore encore le sexe du petit. Habituellement, les bébés pandas pèsent à la naissance entre 85 et 140 grammes et sont ensuite uniquement élevés par leur mère. Le petit parvient à se débrouiller seul environ à l'âge de 18 mois mais il est probable que celui-ci ne va pas rester plusieurs années auprès de ses parents. En effet, Shin Shin et Ri Ri ont été prêtés par la Chine au zoo de Tokyo en février 2011 pour un coût annuel d'environ un million de dollars.

Ainsi, l'accord prévoit probablement que tout petit né au Japon finisse, une fois sevré et autonome, par retourner dans son pays d'origine où le panda, espèce menacée, est considéré comme un "trésor national". Le porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, Liu Weimin, a d'ailleurs grandement salué la naissance du petit panda : "C'est une bonne nouvelle. Les pandas géants sont des messagers d'amitié. Nous espérons que les sentiments de chaque peuple envers l'autre et que les relations entre la Chine et le Japon pourront s'améliorer grâce à la naissance du petit", a-t-il déclaré à la presse à Pékin.

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Message par Invité Dim 8 Juil 2012 - 7:09

La seiche, un transformiste au regard de séducteur.

Actus sur les animaux. - Page 4 La-longevite-de-la-seiche-est-d-un-a-deux-ans-credit-sebastian-niedlich-flickr_50898_w460

Certains spécimens mâles de seiche auraient la capacité de changer la couleur d'une partie de leur corps. Lorsqu'il se situe entre la femelle courtisée et son rival, Monsieur seiche arborerait alors d'un côté les atours d'un grand séducteur et de l'autre la parure plus sobre d'une femelle, de façon à repousser toute belligérance à son égard de l'autre courtisan et l'éloigner de sa promise.

Si les seiches, ces étonnants mollusque céphalopodes sont étudiés par les chercheurs, ceux-ci n'ont pas encore dévoilé tout leur mystère. En effet, si l'on connaissait la faculté des seiches et des poulpes à changer de couleur et de texture pour se camoufler ou encore à communiquer en changeant ses codes de couleur, la recherche sur ces animaux a poussé le raisonnement encore plus loin. D'après de toutes récentes observations, le mâle seiche serait capable de ne modifier que la moitié de sa parure dans le but de séduire ou de repousser ses congénères.

"Les céphalopodes sont incroyablement malins, surtout lorsque vous savez de quelle famille ils proviennent", s'enthousiasme Culum Brown, professeur d'écologie comportementale à l'Université Macquarie de Sydney, relevant que ces animaux sont de proches parents des escargots. "C'est ahurissant !", ajoute t-il encore. Un sentiment tout à fait justifié lorsque l'on apprend la nouvelle facette du comportement de ces animaux qu'ont découvert les biologistes australiens. Ceux-ci "utilisent leurs capacités pour duper leurs propres congénères", explique Culum Brown.

Les scientifiques étudiaient le mode de reproduction d'une espèce de seiche, Sepia plangon, quand ils ont découvert ce bien étrange comportement adopté par le mâle courtisan. "Tandis qu'il affiche ses plus beaux atours de mâle séducteur vers la femelle, il passe simultanément pour une femelle aux yeux des autres mâles", explique le professeur Brown. Plus concrètement, du côté visible par la femelle, le charmeur affiche en fait de vibrantes zébrures, profilées pour attirer Madame Mais de l'autre côté de son corps, il se pare d'un brun plutôt terne, à la manière d'une femelle : une couleur faite pour passer inaperçu.

Une stratégie pour être l'unique Don Juan.

"Son corps était séparé en deux, juste au milieu", témoigne le biologiste australien. Les chercheurs ont creusé et finalement découvert que ce comportement n'apparaissait qu'en présence d'un rival en compétition. Mais cela signifie également que le prétendant peut orienter son corps de façon à ce que la femelle ne voie que la moitié de celui-ci, et que son concurrent n'en voie que l'autre.

Leur courte vie et le faible respect de la parité chez les seiches (il y a plus de mâles que de femelles) souligne l'enjeu de la reproduction. "Ils n'ont parfois qu'une seule opportunité de se reproduire, ils se doivent d'être efficaces", affirme M. Brown. Selon lui, si le mâle affiche une couleur de séduction sur l'ensemble de son corps, il attirerait l'attention d'autres mâles qui pourraient ruiner sa chance de se reproduire avec la femelle désirée. "Les autres mâles pourraient conclure qu'il a trouvé une femelle et arborer leurs couleurs les plus sexy pour tenter de la séduire à leur tour", souligne le scientifique cité par le site de Abc.

Une supercherie qui fonctionne.


La femelle pourrait ainsi s'enfuir avant que le mâle précurseur ait la chance de se reproduire, ou qu'il doive se battre avec ses rivaux au lieu de développer ses charmes. Afficher les couleurs bariolées du camouflage de la femelle sur le côté visible des autres mâles éviteraient d'attirer leur attention sur sa cour.

"Bien que la supercherie puisse être découverte, cette stratégie donne souvent l'avantage à celui qui l'utilise, lui conférant suffisamment de temps pour convaincre la femelle", souligne Culum Brown. Mais le courtisan n'utiliserait cette technique que si son rival est esseulé. Et dans ce cas, 40% des seiches changeraient la moitié de leur peau de couleur. Dans les autres situations, si la seiche a un air de femelle, c'est qu'elle est bien une femelle !

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Message par Invité Dim 8 Juil 2012 - 7:16

Le saumon rouge en déclin dans le Pacifique nord-américain.

Actus sur les animaux. - Page 4 Un-saumon-rouge-photographie-dans-l-alaska-credits-larry-myhre-flick_50921_w460

Une étude canadienne publiée dans le Canadian Journal of Fisheries and Aquatic Sciences montre un déclin dans la fertilité du saumon rouge sur les côtes nord-ouest de l’Amérique du Nord, et souligne la nécessité d’en rechercher les causes pour préserver les effectifs de cette espèce.

C'est une découverte d'importance que viennent de faire des biologistes canadiens, alors que de plus en plus d'espèces de poissons sont menacées. Ces scientifiques ont en effet analysé la productivité de 64 populations de saumons rouges et ont constaté qu’au cours de la dernière décennie, le nombre de saumons adultes produit par géniteur avait diminué. Une baisse qui a été observée tout le long de la côte occidentale de l'Amérique du Nord, depuis l'État du Washington jusqu’au sud de l'Alaska, en passant par la Colombie-Britannique.

Or, les auteurs de l'étude n'ont pour l'heure pas pu identifier la raison de cette diminution, bien que plusieurs hypothèses aient été envisagées. "Il est possible que les tendances à la baisse de la productivité (…) résultent d'une variété de causes, telles que la dégradation des habitats d'eau douce ou leur contamination, qui ont chacune touché indépendamment de nombreuses petites régions. Toutefois, (…) la tendance existe dans des habitats relativement intacts aussi bien que fortement perturbés", a expliqué Randall Peterman, l’un des auteurs de l’étude cité par Sci-News.

De plus, les scientifiques ont observé que cette baisse n'était pas cantonnée à la zone et à l'espèce observées et que la productivité avait également diminué chez d'autres populations de poissons depuis les années 1990. "Ceci suggère que des mécanismes communs constituent une explication plus probable. Par exemple, la mortalité due aux prédateurs, les agents pathogènes ou l'appauvrissement en ressources alimentaires", a précisé le biologiste. Au vu des ces résultats, les auteurs soulignent ainsi l’importance d’étudier en détail les causes de ce phénomène pour préserver les stocks de saumon rouge.

Aujourd'hui, ces poissons sont listés comme espèces menacées aux Etats-Unis. Ils font ainsi comme d'autres saumons l'objet de nombreux efforts dans le nord-ouest du pays, notamment en vue de limiter la pêche. Omnivores, les poissons mangent beaucoup de zooplancton. Un régime alimentaire qui expliquerait la couleur de leur peau.

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Message par Invité Lun 9 Juil 2012 - 8:09

Un poisson qui porte ses organes génitaux sous la tête.

Actus sur les animaux. - Page 4 Phallosthetus-cuulong-a-le-male-b-la-femelle-credit-shibukawa-et-al_50965_w460

Le Phallostethus cuulong est un poisson bien curieux. Des chercheurs de la Nagao Natural Environment Foundation de Tokyo ont découvert que son appareil génital se trouvait… sous son menton.

Un Phallostethus cuulong mâle, deux centimètres de long, se glisse parmi la dense végétation des eaux stagnantes du canal. Il s'approche d'une femelle, nage à ses côtés pendant quelques secondes, puis tente de se reproduire avec celle-ci. Pour un observateur de la scène, Monsieur poisson semble avoir tout faux. Sa tête est bien positionnée à côté de celle de la femelle, mais son corps forme un angle de 45° avec celui de sa compagne, de sorte que sa partie postérieure se trouve bien éloignée de celle de Madame.

Cela semble peine perdue pour se reproduire. Eh bien non, le Phallostethus cuulong sait ce qu'il fait : il a simplement l'ensemble de son appareil reproducteur sur la tête. Voilà donc le défi que relèvent les poissons-priapes ("priapiumfish"), un groupe méconnu de poissons asiatiques qui possèdent leur organe reproducteur sur leur menton, juste en-dessous de leur bouche. Appartenant à la famille des Phallostethidae qui vivent en Asie du Sud-Est., ces poissons ont été nommés d'après le dieu grec de la fertilité Priape. Ainsi, Phallostethus cuulong est la vingt-deuxième et dernière espèce de poisson-priape découverte en 2009.

Elle est le fruit du travail de Koichi Shibukawa, de la Nagao Natural Environment Foundation de Tokyo qui a vu ce petit poisson nager seul près du Mékong au Vietnam et a réussi à l'attraper dans un filet. Grâce à l'appui de ses collègues de la Can Tho University du Vietnam, il a réalisé qu'il s'agissait d'une nouvelle espèce.

Le mâle poisson-priape n'a pas de pénis comme les humains ou les autres mammifères. Son organe reproducteur unique est dirigé vers l'arrière et ressemble à un bec musculeux qui découle en fait d'une modification des nageoires pectorales et pelviennes. Mais l'appareil est aussi composé d'une sorte de scie orientée vers l'avant, et d'une tige placée juste sous la bouche.

Une machine de l'amour.

Personne n'a encore vu Phallostethus cuulong se reproduire, mais en se basant sur les observations de ses congénères, la scie et la tige sont employées pour se saisir de la femelle durant l'acte. Le mâle peut ainsi transférer son sperme. Pour rendre la manoeuvre plus aisée, le sexe du poisson tend à être orienté d'un côté ou de l'autre. Sur les six mâles que Shibukawa a trouvé : tous "portaient à droite", les autres espèces de poissons-priapes tendraient elles à avoir leur organe reproducteur orienté vers la gauche.

"Nous ne savons pas pourquoi les poissons-priapes ont évolué de cette façon", déclare au NewScientist Lynne Prenti du Smithsonian Institution de Washington. Ceux-ci appartiennent au grand groupe des athérinomorphes, qui incluent des autres espèces dont les nageoires transformées servent d'organes reproducteurs. Pour bon nombre de cas, comme chez les guppys et les goodéidés, c'est la nageoire anale qui est modifiée. "Le poisson-priape est un dérivé de ce modèle", affirme Parenti.

D'ailleurs, sur la tête du poisson-priape, il n'y pas que l'appareil reproducteur, mais aussi son arrière-train. L'anus du poisson est rattaché à son sexe. "Rien ne se passe à l'arrière de ces poissons !", relève ainsi avec humour Lynne Parenti.

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Message par Invité Lun 9 Juil 2012 - 8:16

Chine : La police sauve 3.600 crocodiles d'un trafic de viande.

Actus sur les animaux. - Page 4 Article_corco

Ils ont bien failli passer à la casserole : plus de 3.600 crocodiles ont été interceptés par la police chinoise dans la région de Guangxi Zhuang, près de la frontière vietnamienne. Ces crocodiles du Siam étaient en chemin vers la province de Guangdong où ils devaient être vendus à des restaurants.

Les crocodiles, mesurant plus de 1,7m de longueur et pesant au total seize tonnes, étaient transportés dans des camions. La chaleur et l’entassement ont coûté la vie à 42 d’entre eux. Les autres ont été confiés à des vétérinaires qui leur apportent les soins nécessaires, notamment en les réhydratant.

Inspections dans les hôtels et les restaurants.

Les trafiquants de crocodiles profitent des croyances sur les crocodiles : en manger apporterait des bénéfices nutritionnels exceptionnels. Néanmoins, les jeunes chinois deviennent de plus en plus sensibles au sort de ces animaux en voie de disparition et les autorités chinoises sévissent: les contrôles aux frontières ont été renforcés et les associations pour la protection des animaux demandent maintenant que des inspections aient lieu dans les hôtels et restaurants.

«Même si tout le monde sait qu’il est illégal de manger ces animaux, certains le feront quand même tant qu’ils seront en vente. Ce qu’il faut, c’est une campagne forte et à long terme pour expliquer aux gens pourquoi il ne faut pas manger de crocodile», déclare Zheng Yuanying, directeur de programme au Green Eye de Chine.

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Message par Invité Lun 9 Juil 2012 - 8:20

L'étonnante stratégie de plongée de la musaraigne.

Actus sur les animaux. - Page 4 Une-musaraigne-palustre-pres-d-un-cours-d-eau-credits-josef-hlasek_50992_w460

Présentant récemment leurs travaux à la conférence annuelle de la Société de biologie expérimentale, des chercheurs canadiens ont mis en évidences les stratégies hors norme de la musaraigne pour supporter l’eau froide où elle va dénicher ses proies.

De la taille du pouce et pesant à peine 17 grammes, Sorex palustris, une musaraigne d’Amérique du Nord, a besoin de son propre poids en nourriture chaque jour. Et c’est dans les cours d’eau qu’elle va s’approvisionner, là où abondent nymphes de libellules, escargots et écrevisses dont elle se régale. Mais problème : comment supporter l’eau froide lorsqu’on est si petit ? Voilà, une question qui turlupine depuis de nombreuses années les spécialistes.

En effet, comme les phoques ou les manchots, la musaraigne ne peut faire baisser sa propre température corporelle pour ralentir son métabolisme et économiser ainsi son énergie. Elle est également incapable de stocker une grande quantité d’oxygène dans ses tissus pour de longues et fructueuses apnées. D'où l'interrogation des chercheurs. "Quand vous êtes petit, vous parvenez à cette température critiquement basse plus rapidement, donc vous êtes plus sensibles à l'hypothermie", explique le Dr Kevin Campbell, de l'Université du Manitoba à Winnipeg (Canada) cité par la BBC.

Mais ce scientifique et ses collègues viennent tout juste de percer le mystère. La musaraigne fait en réalité tout le contraire du processus précédemment décrit. Pour arriver à cette conclusion, l’équipe de ce scientifique a bardé quelques musaraignes de mini-capteurs thermiques avant de les observer plonger dans divers bassins d’eau allant de 3 à 30°C. Ils ont ainsi observé que l’animal stationne d’abord un instant au bord de l’eau et – peut-être en frissonnant, ce qui produit de la chaleur – réchauffe ensuite son corps de 1,5°C.

Ceci ‘booste’ ses muscles ainsi que ses organes sensitifs – ceux de l'ouïe et du toucher – et lui permet alors des plongées particulièrement toniques et efficaces sur le plan de la prédation. Si ce ne sont que des plongées courtes, elle est capable de les répéter plusieurs fois : "[ce sont] les prédateurs les plus efficaces, les plus impitoyables que j'aie jamais vus", résume ainsi le Dr Campbell.

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Message par makguylio Lun 9 Juil 2012 - 14:07

ouach..il mange vraiment n'importe quoi les chinois.... Actus sur les animaux. - Page 4 20635
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Message par Invité Mar 10 Juil 2012 - 6:36

La faillite de l'évaluation des pesticides sur les abeilles.

Actus sur les animaux. - Page 4 1012636_3_3ddf_les-tests-d-evaluation-de-la-nocivite-des_da62edca502ea50755217800e4f7cbc8

Le coupable est-il plutôt l'incompétence ou l'accumulation de conflits d'intérêts ? Impossible de trancher. Mais la question est désormais posée : comment des tests d'évaluation des risques pour l'abeille, notoirement déficients, ont-ils pu être utilisés pendant près de vingt ans pour homologuer les dernières générations d'insecticides ? Après avoir été autorisés depuis le début des années 1990, tous (Gaucho, Régent...) ont été au centre d'intenses polémiques avant d'être retirés, au moins partiellement, du marché... Le dernier en date, le Cruiser, vient d'être interdit par la France sur le colza, une décision attaquée par son fabricant, Syngenta.

Cette défaillance est d'autant plus troublante que certains de ces tests d'évaluation ont été remis à jour en 2010, c'est-à-dire tout récemment. Leur mise en cause ne vient pas d'un rapport de Greenpeace ou des Amis de la Terre, mais d'un avis de l'Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA). Jamais, sans doute, celle-ci n'aura endossé un document aussi embarrassant. Paru fin mai, ce texte technique de 275 pages est d'ailleurs passé à peu près totalement inaperçu...

DES "FAIBLESSES MAJEURES"

Pourquoi un tel rapport ? Saisie par la Commission européenne, l'EFSA a mandaté un groupe d'une quinzaine de scientifiques (en partie extérieurs à l'agence) pour expertiser les procédures standard, par lesquelles sont évalués les risques des pesticides sur les abeilles. Conclusion : ces protocoles ont été conçus pour évaluer les effets indésirables des pesticides pulvérisés et sont inadaptés aux insecticides dits "systémiques" - utilisés en enrobage de semences ou en traitement des sols -, qui imprègnent l'ensemble de la plante au cours de son développement.

De manière générale, explique le rapport, "les expositions prolongées et intermittentes ne sont pas évaluées en laboratoire", pas plus que "l'exposition par inhalation et l'exposition des larves". Les calculs d'exposition des insectes sont systématiquement biaisés : ils ne tiennent pas compte de l'eau exsudée par les plantes traitées, avec laquelle les insectes sont en contact. Ils ne considèrent pas non plus les poussières produites par les semences enrobées au cours de la période des semis...

"De même, ajoute le rapport, les effets des doses sublétales ne sont pas pleinement pris en compte par les tests standard conventionnels." Ces faibles doses ne tuent pas directement les abeilles, mais peuvent par exemple altérer leur capacité à retrouver le chemin de leur ruche, comme l'a récemment montré une étude conduite par Mickaël Henry (INRA) et publiée le 30 mars dans la revue Science.

Les tests standard réalisés en champ sont eux aussi critiqués. Colonies trop petites, durée d'exposition trop courte... Des effets délétères, mêmes détectés, s'avèrent souvent non significatifs en raison du trop faible nombre d'abeilles utilisées.

Ce n'est pas tout. Des "faiblesses majeures" sont pointées par les rapporteurs, comme la taille des champs traités aux insecticides testés. Les ruches enrôlées sont en effet placées devant une surface test de 2 500 m2 à un hectare en fonction de la plante. Or, explique le rapport, ces superficies ne représentent que 0,01 % à 0,05 % de la surface visitée par une butineuse autour de sa ruche... Dès lors, l'exposition au produit est potentiellement plusieurs milliers de fois inférieure à la réalité, notamment dans le cas où les abeilles seraient situées dans des zones de monoculture intensive recourant à ce même produit.

En outre, poursuit le rapport, les abeilles devraient être testées pour déterminer si de faibles doses du produit ont déclenché des maladies dues à des virus ou des parasites... De récents travaux, conduits par Cyril Vidau (INRA) et publiés en juin 2011 dans la revue PLoS One, ont en effet montré des synergies entre le fipronil (Régent), le thiaclopride (un néo-nicotinoïde) et la nosémose, une maladie commune de l'abeille...

Ces manquements sont, selon l'expression d'un apidologue français qui a requis l'anonymat, chercheur dans un organisme public, "un secret de polichinelle". De longue date en effet, le renforcement de ces "lignes directrices" et autres protocoles standardisés est demandé par des apiculteurs et les associations de défense de l'environnement. En vain. Et ce, malgré un nombre toujours plus grand d'études publiées dans les revues scientifiques depuis le milieu des années 2000, qui mettent en évidence leurs lacunes.

DE "GÉNÉREUX SPONSORS"

Pourquoi une telle inertie ? Comment, et par qui, sont élaborés ces protocoles de test suspectés de grave myopie ? "En 2006, nous nous sommes posés, un peu tardivement il est vrai, la question de savoir comment étaient homologuées au niveau européen les substances que nous suspectons d'être la cause principale du déclin des abeilles, raconte Janine Kievits, une apicultrice belge, membre de la Coordination apicole européenne. En lisant les annexes de la directive européenne sur les phytosanitaires, nous avons remarqué que les lignes directrices de ces tests étaient notamment édictées par l'Organisation européenne et méditerranéenne pour la protection des plantes [EPPO]." D'autres lignes directrices sont édictées par l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) et sont complémentaires de celles de l'EPPO.

Celle-ci est une organisation intergouvernementale d'une cinquantaine d'Etats membres, basée à Paris. "La question des abeilles est une toute petite part de notre activité", déclare Ringolds Arnitis, son directeur général. N'ayant pas d'expertise en interne, l'EPPO délègue à une autre structure - l'International Commission on Plant-Bee Relationships (ICPBR) - le soin d'élaborer les éléments de base de ces fameux tests standardisés.

L'ICPBR, quant à elle, est une structure quasi informelle créée en 1950 et domiciliée à l'université de Guelph (Canada). "Lorsque nous avons appris que cette organisation se réunissait pour réformer les fameux tests standardisés, nous nous sommes rendus à la conférence, raconte Mme Kievits. C'était à Bucarest, en octobre 2008."

La petite délégation de trois apiculteurs assiste donc à la réunion. Première surprise, raconte Janine Kievits, "les discussions commencent par une allocution pour remercier les généreux sponsors : BASF, Bayer CropScience, Syngenta et DuPont". Contacté par Le Monde, le groupe de travail de l'ICPBR sur la protection de l'abeille confirme le soutien financier des principaux fabricants de pesticides. Mais ajoute que la source principale de financement était les frais de participation à la conférence. Et que "sans ces financements extérieurs, le montant des frais de participation aurait été plus élevé", empêchant ainsi "une participation maximale de délégués non issus de l'industrie".

"C'ÉTAIT À TOMBER MORT !"

Les trois apiculteurs assistent tout de même au compte rendu des groupes de travail sur la mise à jour des tests standardisés. "Nous étions dans une ambiance très cordiale, avec des gens très avenants qui proposaient des choses radicalement inacceptables, estime Mme Kievits. Pour ne donner qu'un exemple, l'un des calculs de risque présenté revenait à définir un produit comme 'à bas risque' dès lors que l'abeille n'est pas exposée à la "dose létale 50" chronique [qui tue 50 % d'une population exposée sur une longue période]. Donc le produit est 'à bas risque' s'il ne tue que 49 % des abeilles ! Pour nous, c'était simplement incroyable. C'était à tomber mort !"

Sur plusieurs points comparables, les apiculteurs demandent la possibilité d'envoyer des commentaires, dans l'espoir de faire changer les recommandations finales du groupe de travail. "Nous avons adressé nos commentaires dans les quinze jours, mais pas un n'a été retenu", explique Mme Kievits. Ces mêmes critiques ont été adressées, en copie, aux agences ad hoc des Etats membres de l'EPPO. Aucune n'a répondu, à l'exception de l'Agence suédoise des produits chimiques (KEMI). Dans un courrier dont Le Monde a obtenu copie, deux écotoxicologues de l'agence scandinave disent adhérer "pleinement " aux commentaires pourtant acerbes des apiculteurs...

Pourquoi l'ICPBR n'a-t-il pas retenu les demandes des apiculteurs ? "Les recommandations finales du groupe sont basées sur une approche de consensus, avec l'obtention d'un accord en séance plénière", explique-t-on à l'ICPBR. Cette approche consensuelle place de facto les recommandations issues de l'organisation entre les mains de l'industrie. Car l'ICPBR est ouverte à toute participation et les firmes agrochimiques y sont très représentées. En 2008, sur les neuf membres du groupe sur la protection de l'abeille, trois étaient salariés de l'industrie agrochimique, une était ancienne salariée de BASF et une autre future salariée de Dow Agrosciences.

CONFLITS D'INTÉRÊTS.

Au cours de sa dernière conférence, fin 2011 à Wageningen (Pays-Bas), sept nouveaux groupes de travail ont été constitués sur la question des effets des pesticides sur les abeilles, tous dominés par des chercheurs en situation de conflits d'intérêts. La participation d'experts employés par des firmes agrochimiques ou les laboratoires privés sous contrat avec elles, y oscille entre 50 % et 75 %. Les autres membres sont des experts d'agences de sécurité sanitaires nationales ou, plus rarement, des scientifiques issus de la recherche publique. Les fabricants de pesticides jouent donc un rôle déterminant dans la conception des tests qui serviront à évaluer les risques de leurs propres produits sur les abeilles et les pollinisateurs.

En 2009, quelques mois après la conférence de Bucarest, les recommandations finales de l'ICPBR sont remises à l'EPPO. Mais avant d'être adoptées comme standards officiels, elles sont soumises à l'examen d'experts mandatés par chaque Etat membre de l'EPPO. Ces experts sont-ils en situation de conflit d'intérêts ? Sont-ils compétents ? Impossible de le savoir. "La liste de ces experts n'est pas secrète : elle est accessible aux gouvernements de nos Etats membres qui le souhaitent, mais elle n'est pas rendue publique", précise Ringolds Arnitis. En 2010, les nouvelles lignes directrices sont adoptées par les Etats membres de l'organisation et publiées dans EPPO Bulletin.

Le jugement des experts mandatés par les Etats membres de l'EPPO pose quelques questions. Dans le cas de la Suède, l'expert représentant ce pays, issu du ministère de l'agriculture, a approuvé les nouveaux standards alors que deux de ses pairs de l'Agence suédoise des produits chimiques venaient, par lettre, d'apporter leur soutien aux commentaires critiques de la Coordination apicole européenne. Le jugement des experts varie donc largement selon leur employeur...

Et la France ? L'approbation des nouveaux standards de 2010 s'est faite sous la supervision d'une écotoxicologue de la Direction générale de l'alimentation (ministère de l'agriculture) - qui représente la France à l'EPPO. Or, cette scientifique participait aux travaux de l'ICPBR et n'est autre que la principale auteure des recommandations soumises... Elle a donc expertisé et approuvé son propre travail. Ancienne employée de Syngenta (ex-Novartis), elle est ensuite passée par différents organismes publics (INRA, Afssa, ministère de l'agriculture). Elle est, aujourd'hui, employée par l'agrochimiste Dow Agrosciences.

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Message par Invité Mar 10 Juil 2012 - 6:40

Les femelles lucioles seraient-elles vénales ?

Actus sur les animaux. - Page 4 Le-secret-des-lucioles-ne-serait-pas-dans-leur-abdomen-lumineux-mais-dans-leur-spermatophore-credit-james-jordan-flickr_51072_w460

Les lucioles mâles sont connues pour séduire leurs partenaires grâce à la source de lumière qu'elles arborent sur l'abdomen. Une étude scientifique révèle qu'en plus de leurs qualités incandescentes, elles offriraient un cadeau nuptial pour attirer les femelles. Plus le cadeau est important, plus les femelles seraient attirées par le mâle.

Lorsque la nuit s'installe et que les lucioles font leur parade nuptiale, la forêt devient soudain magique. De petites lumières s'allument ici et là et, comme des étoiles en suspension tournoient autour des arbres. Un à un, les mâles tentent d'attirer les femelles grâce à leurs abdomens incandescents, mais pas seulement, ils ont un cadeau nuptial à leur offrir. Et ce "cadeau" prend la forme d'un spermatophore : une capsule qui contient à la fois leur sperme mais aussi de la nourriture destinée aux femelles.

Ainsi, des scientifiques de la Tufts University de Boston ont découvert que les femelles préféraient les mâles qui offraient (et donc possédaient) le plus important cadeau nuptial, du moins le plus nourrissant.

Madame luciole est très exigeante.

L'équipe de recherche a présenté ses résultats au Premier Congrès conjoint sur la biologie de l'évolution à Ottawa, au Canada. Avec l'appui de sa collègue Sara Lewis, qui a étudié les lucioles pendant près de vingt ans, le Dr. Adam South a utilisé des lampes LED pour imiter les lumières de lucioles mâles en quête de reproduction.

Pour l'expérience, les biologistes ont réussi à dégager un groupe de femelles d'ores et déjà séduites par ces atours masculins artificiels au cours de précédentes études. D'autres sont en revanche restées de marbre face aux lampes LED.

À l'état sauvage, les femelles sont particulièrement exigeantes sur ce que les mâles révèlent durant cette phase de cour. Elles répondront de leur propre flash lumineux uniquement aux mâles qui leur plaisent.

Pour cette étude, après de longues minutes à courtiser "lumineusement" leurs promises, mâles et femelles ont été isolés par paires dans de petites "chambres". Les biologistes ont filmé la rencontre en infrarouge pour observer leur comportement, une fois toutes les lumières éteintes.

Le constat est pour le moins surprenant : les femelles ont été bien plus enclines à s'accoupler avec les mâles qui avaient les plus gros cadeaux nuptiaux à leur offrir. Une fois les lucioles accouplées, les scientifiques tirent la conclusion que la puissance de l'incandescence semble ne pas avoir été à l'origine de leur union.

Dépasser les acquis pour comprendre l'enjeu global.

Le Dr. South qui a présenté les résultats, se déclare surpris de découvrir que "la lumière des mâles ne semble utile que durant les premiers stades de la parade chez les lucioles". "Au début, les flashes sont importants", explique-t-il, "[mais] une fois que les mâles ont établi un contact physique, les femelles tendent à faire leur choix en fonction de cet autre attribut masculin".

L'équipe de recherche se penche sur les lucioles pour tenter de comprendre pleinement les suprenantes démonstrations et les comportements parfois étranges provoqués par la quête de la reproduction. Le Dr. South est convaincu qu'il faut "étudier tous les épisodes" du comportement sexuel des insectes, "pour comprendre réellement l'écologie reproductive des espèces".

"Si nous avions arrêté d'étudier les habitudes d'accouplement des lucioles après que les flashes lumineux se soient arrêtés, nous aurions manqué cette histoire incroyablement complexe", se félicite-t-il au micro de la BBC.

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Message par Invité Mar 10 Juil 2012 - 14:59

Brésil : des moustiques génétiquement modifiés pour contrer la dengue.

Actus sur les animaux. - Page 4 Cette-annee-les-moustiques-tigres-ont-deja-fait-un-demi-million-de-victimes-de-la-dengue_51121_w460

Lundi 9 juillet 2012, le ministère de la Santé brésilien a annoncé la production à grande échelle de moustiques transgéniques afin de lutter contre la dengue. Cette maladie, transmise par le moustique tigre, a déjà tué 500.000 brésiliens depuis le début de l'année.

Au Brésil, le ministère de la Santé vient de décider la production d'un très grand nombre de moustiques génétiquement modifiés. Ceux-ci vont avoir la mission d'éliminer tous les moustiques "Aedes aegypti", plus communément appelés "moustiques tigre", qui véhiculent la dengue. Cette maladie est un véritable fléau pour la population brésilienne. Elle se révèle sous la forme de fortes fièvres, de maux de tête et de douleurs articulaires. Des hémorragies peuvent également apparaître et causer la mort du malade de la dengue. Cette maladie tueuse a d'ailleurs déjà décimé environ un demi-million de brésiliens depuis janvier 2012.

D'après le ministère de la Santé brésilien, les moustiques tigres transgéniques qui vont être produits seront uniquement de sexe masculin. Ces mâles vont être lâchés dans la nature en quantité deux fois supérieure à celle des moustiques non génétiquement modifiés. Ils iront alors féconder les femelles mais "leur progéniture n'atteindra pas l'âge adulte, ce qui devrait réduire la population de l'Aedes aegypti", explique le ministère dans un communiqué.

L'Etat de Bahia, au nord-est du Brésil, a inauguré une usine samedi 8 juillet prévue pour produire près de 4 millions d'insectes par semaine. Cette usine a coûté 1,7 millions de reais (680.000 euros) et est financée par le gouvernement de l'Etat de Bahia avec l'aide du ministère de la Santé. Selon les autorités, les moustiques vont recevoir des injections de différents virus qui tueront les larves. La technique de production a déjà été testée dans deux communes de petites tailles proches de Bahia, comptant chacune environ 3.000 habitants. D'après le ministère de la Santé brésilien : "Avec l'emploi de cette technique, on a réduit de 90% la population de moustiques en six mois". Le prochain test s'effectuera dans une ville de taille moyenne, afin d'évaluer l'impact réel de l'expérience basée sur des techniques déjà utilisées par des scientifiques anglais.

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