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Message par Invité Mer 20 Juin 2012 - 18:37

Des tortues fossilisées en plein coït il y à 47 millions d'années.

Détaillée mercredi 20 juin dans la revue Biology Letters, la découverte, en Allemagne, des fossiles de plusieurs couples de tortues mortes en pleine étreinte amoureuse suggère la haute toxicité des eaux d’un lac occupant le site il y a près de 50 millions d'années.

C'est dans l’ancienne carrière de Messel, près de Francfort, en Allemagne, que des chercheurs de l'Université allemande de Tübingen ont fait une découverte surprenante. En effet, ils ont mis au jour 9 couples de tortues de l’espèce aujourd'hui éteinte Allaeochelys crassesculpta, surprises par la mort alors qu’elles étaient en train de s’accoupler. Des tortues fossilisées depuis 47.000 ans à l’emplacement de ce qui était à l’époque un lac volcanique.

Mais que s’est-il passé pour ces malheureux reptiles ? "Des millions d'animaux vivent et meurent chaque année et nombre d'entre eux se fossilisent par hasard mais il n'y a vraiment aucune raison que ça arrive lorsque vous êtes en train de vous reproduire. Il est hautement improbable que les deux partenaires meurent en même temps, et les chances que les deux soient fossilisés à la fois sont encore plus maigres", indique Walter Joyce, de l'Université allemande de Tübingen cité par l'AFP. La situation dans laquelle ont été découvertes les tortues a donc particulièrement étonné les chercheurs.

Néanmoins, M. Joyce et ses collègues ont désormais la preuve que le gisement de Messel était en fait un lac volcanique dont les eaux étaient certes toxiques mais seulement à grande profondeur. Une information importante dans la mesure où les chercheurs trouvaient "peu plausible" que ces tortues – aquatiques, détail important – se soient amusé à nager, à se faire la cour puis à s'accoupler dans des eaux empoisonnées. Il est ainsi plutôt vraisemblable que les animaux étaient occupés à copuler au fond de l’eau lorsqu’ils ont succombé aux substances toxiques polluant le lac et issues de l’activité volcanique environnant celui-ci.

Une toxicité trop faible en surface pour dissuader les animaux de pénétrer dans l’eau, mais suffisamment concentrée en profondeur pour pénétrer l’organisme des tortues par la peau. En effet, "une fois que le mâle a réussi à monter la femelle, le couple reste souvent figé dans cette position avant de se séparer", au risque de "couler à des profondeurs considérables", estiment les auteurs de l'étude. Une plongé qui s'est avérée fatale pour les tortues retrouvées fossilisées.

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Message par Invité Jeu 21 Juin 2012 - 14:57

Un gisement de fossiles de mammouths découvert en Serbie.

Des paléontologues serbes ont découvert la semaine dernière, à l’est de Belgrade, un gisement fossilifère recelant au moins cinq squelettes de mammouths vieux de quelques dizaines de milliers d’années.

C’est à 20 mètres sous le niveau du sol, dans la mine de charbon à ciel ouvert de Kostolac, à l'est de Belgrade, en Serbie, que la fructueuse découverte a été faite. Sur ce site, des chercheurs ont en effet mis au jour 5 squelettes de mammouths laineux, une espèce éteinte voici environ 10.000 ans. Répartis sur plus de 20 hectares de terrain sablonneux, les fossiles et font d'ores et déjà la joie des chercheurs serbes et de leurs collègues français et allemands, conviés sur place.

Néanmoins, ce n'est pas la première trouvaille de ce type qui a été faite sur le site serbe qui est l'un des plus riches au monde. En 2009, les chercheurs avaient déjà déniché le squelette d’un mammouth du Sud (Mammuthus meridionalis) vieux d'un million d'années et surnommé depuis Vika. "Il y a des millions de fragments de mammouths dans le monde, mais ils sont rarement aussi accessibles que ceux-ci", a déclaré Miomir Korac, de l'Institut d’archéologie de Serbie cité par le Daily Mail.

Celui-ci précise néanmoins qu’il faudra au moins 6 mois pour dégager tous les ossements particulièrement nombreux et donnant au site des aspects de cimetière de mammouths. "Cette découverte est intéressante car, exceptionnellement, il y a beaucoup d'os en un seul endroit, sans doute amenés par les eaux torrentielles", a précisé Sanja Alaburic, un expert en mammouths du Musée d'Histoire Naturelle de Serbie. Pour en apprendre plus, les chercheurs sont toutefois bien décidés à utiliser tous les outils dont ils disposent.

En 1996, c'est un autre spécimen qui avait été trouvé dans le nord de la Serbie. D'après les explications fournies, il appartient à une femelle mammouth qui aurait vécu il y a quelque 50.000 ans. et qui a été baptisée Kika. Aujourd'hui, le squelette est exposé dans la ville de Kikinda, près de la frontière hongroise. "Les fossiles de mammouth offrent d'incroyables informations et peuvent faire la lumière sur ce à quoi ressemblait la vie dans ces zones durant l'âge de glace", a encore ajouté Miomir Korac.

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Message par Invité Jeu 21 Juin 2012 - 19:16

Une technique pour étudier les rats sans les anesthésier.

Selon des chercheurs australiens, il serait possible d’étudier les rats et même de les disséquer au scanner à l’état de veille, le tout de façon totalement indolore.

Une méthode présentée par des chercheurs australiens permettrait d’étudier les rats à l’état de veille. La technique consiste en fait à coupler aux traditionnelles techniques du scanner TEP (tomographie par émission de positrons) qui permet d'observer l'activité d'un organisme in vivo un dispositif de reconnaissance de mouvement. Grâce à ce dispositif, il devient possible de compenser les mouvements du rat lors de la reconstruction de l'image en 3D.

Or, d'après ces créateurs, le procédé d'imagerie serait non seulement "inoffensif et indolore" mais surtout, il permettrait d'éviter de modifier le métabolisme des rats et les réactions de leur cerveau. Du coup, les expériences en neurosciences seraient plus fiables car les animaux ne seraient plus anesthésiés. Ils le sont habituellement "afin que l'animal reste immobile, car le moindre mouvement nuirait à la reconstruction des images en 3D par la TEP" qui seraient alors floues et inutilisables.

Toutefois, "l'anesthésie présente deux défauts : d'une part, les anesthésiants peuvent modifier ce qui est mesuré dans le cerveau, d'autre part cela nous empêche d'étudier ce qui se passe dans son cerveau lorsqu'il se comporte normalement", explique Andre Kyme, de l'Université de Sydney cité par l'AFP. Selon lui, la méthode couplant TEP et capteur de mouvements permet en fait de gommer tous les mouvements parasites de l'image dans la mesure où "le scanner TEP "ignore" que l'animal a bougé".

D'après l'étude, le scanner est ininterrompu et utilisable dans plus de 95% des cas pour peu que le rat soit placé dans un tube suffisamment large pour ne pas le stresser et lui permettre de remuer la tête. Quant aux simulations réalisées sur des rats totalement libres de leurs mouvements, moins de 10% d'interruptions de l'image ont été enregistrées si l'on en croit les résultats publiés.

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Message par Invité Sam 23 Juin 2012 - 12:36

Espèce menacée : observer les baleines pour mieux les protéger.

Une étude de grande ampleur, l'une des plus importantes jamais réalisées dans le monde, est en ce moment menée aux Etats-Unis afin de protéger les baleines menacées. Des recherches auxquelles participe le Fonds international pour la protection des animaux (IFAW), et qui visent essentiellement à éviter les accidents de pêche.

Depuis quelques jours, et jusqu'au 28 juin prochain, une importante étude est menée autour des baleines menacées aux Etats-Unis. Le Fonds international pour la protection des animaux (IFAW) y participe et se concentrera sur les cétacés du sanctuaire marin national de Stellwagen Bank, au large des côtes du Massachusetts, qui cette année célèbre le vingtième anniversaire de sa création.

Au sein d'une équipe internationale de scientifiques, l'organisme mènera des recherches visant à "mieux comprendre comment les baleines utilisent la colonne d'eau, que ce soit pour chasser en groupe, allaiter ou chanter" explique-t-il dans un communiqué. Connaître les habitudes des baleines permettra aux chercheurs de mieux les protéger, en tentant de les préserver des menaces qui pèsent sur leur survie, et notamment des accidents de pêche. Les cétacés sont en effet victimes de collisions avec les navires, mais aussi des filets dans lesquelles elles se laissent piéger.

"Les menaces pesant sur les baleines n'ont jamais été aussi nombreuses qu'aujourd'hui, mais nous pouvons les sauver", affirme Patrick Ramage, le Directeur du programme Baleines d'IFAW. "Afin de les protéger, il est essentiel de mener des recherches non-invasives sur les baleines dans leur habitat. Cette équipe de chercheurs et de scientifiques de premier plan montre aussi qu'il est parfaitement inutile de tuer les baleines pour les étudier" souligne-t-il.

Des appareils hi-tech pour étudier les cétacés.

C'est à bord du Song of the Whale, un bateau à voile de 22 mètres extrêmement silencieux conçu pour approcher et étudier les baleines sans les gêner ni les blesser, que l'équipe naviguera au large des côtes du Massachusetts. Les chercheurs auront recours à la photogrammétrie, une technique de photographie utilisant des lasers pour mesurer avec la plus grande précision possible la longueur des baleines, mais aussi à des hydrophones qui leur permettront de détecter les sons émis par les mammifères marins. Des émetteurs, baptisés D-tags, seront en outre posés sur les baleines afin d'enregistrer leurs sons et mouvements.

"L'équipe va fixer ces émetteurs aux baleines grâce à un système de ventouse tandis qu'une balise radio VHF lui permettra de suivre les baleines et de récupérer le moment venu l'appareil et les informations qui s'y trouvent" explique l'IFAW, dont la mission est expliquée et détaillée sur un site dédié. Les chercheurs entendent en outre rejoindre le large de l'Islande après cette étude sur les cétacés des Etats-Unis.

Ils tenteront alors d'observer "l'insaisissable baleine franche de l'Atlantique Nord, afin d'en savoir plus sur les migrations estivales de cet animal". Les scientifiques étudieront également les baleines bleues, "l'animal le plus gros de notre ère", mais aussi l'un des plus menacés.

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Message par makguylio Sam 23 Juin 2012 - 13:57

Pour ce qui est des chiens consolateurs ça ne me surprend pas, les animaux domestiques ont cette faculté de ressentir les émotions, je pense que le résultat aurait été semblable avec les chats, les miens savent quand ça ne va pas.

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Message par Invité Dim 24 Juin 2012 - 16:15

L’oiseau-lyre, champion des imitateurs.

Publiant leur étude dans la revue Animal Behaviour, des chercheurs australiens ont démontré expérimentalement les dons d’imitation de l’oiseau-lyre, qui réussit à simuler presqu’à la perfection le chant d’autres espèces d’oiseaux.

Au cours de la saison de reproduction, l’oiseau-lyre mâle imite le chant de 20 à 25 autres espèces de volatiles. Un talent non inné, qu’il acquiert et perfectionne tout au long de sa vie. Pour évaluer la qualité de ses imitations, Anastasia Dalziell, du Collège de médecine et de biologie environnementale de l’Université nationale australienne, a procédé à quelques expériences. Elle a enregistré des oiseaux-lyres en train d’imiter les vocalisations du pitohui gris (Colluricincla harmonica), un oiseau abondant en Australie. Des sons à partir desquels la chercheuse a réalisé une analyse acoustique.

Elle a fait une découverte particulièrement intéressante. "Nous avons constaté que les oiseaux-lyres reproduisaient fidèlement la structure des chants du pitohui, mais chantaient une version abrégée contenant moins de notes répétées. Cela signifie que les oiseaux-lyres peuvent démontrer à la fois la précision et la polyvalence de leurs imitations dans un court laps de temps", a expliqué Anastasia Dalziell citée par Sci-News. Mais celle-ci ne comptait pas en rester là. "Nous voulions aussi demander à un ‘expert’ [de se prononcer sur] le degré de précision de l’imitation de l’oiseau-lyre", a t-elle ajouté.

Celle-ci a donc décidé de diffuser ces imitations à de véritables pitohuis. Elle a alors constaté que ces derniers étaient tout autant attirés par la réplique créée par l’oiseau-lyre que par l’appel de véritables congénères. Toutefois, en leur diffusant, cette fois-ci, une succession d’imitations de diverses espèces (dont la leur) telle qu’en produit fréquemment l’oiseau-lyre, la scientifique a constaté que les pitohuis étaient moins souvent leurrés.

"Les raisons pour lesquelles les oiseaux-lyres mâles ont développé ce répertoire d'une précision impressionnante est floue. Cela doit être difficile d'être un imitateur précis, donc les oiseaux-lyres femelles peuvent avoir une idée de la qualité du mâle en évaluant à quel point il est précis", a relevé Anastasia Dalziell. Les ornithologues supposent ainsi que les talents d’imitateur de l’oiseau-lyre pourraient servir à épater les femelles.

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Message par Invité Dim 24 Juin 2012 - 17:17

Fourmis : le mâle reproducteur élimine ses rivaux à la naissance.

Publiant leurs travaux dans BMW Ecology, des chercheurs allemands et autrichiens ont observé que chez les fourmis, le mâle reproducteur de la colonie élimine ses jeunes rivaux potentiels, soit en les attaquant lui-même, soit en les marquant chimiquement pour les faire attaquer par les ouvrières.

Des chercheurs de l'Université de Ratisbonne (Allemagne) et de l'Institut autrichiens des sciences et technologies (IST Austria) ont observé le comportement des mâles de l’espèce Cardiocondyla obscurcir, des fourmis chez lesquelles des mâles dits ergatoïdes (mâles sexués) sont pondus tout au long de l’année. Ceci dans le but de prévenir une éventuelle disparition du mâle reproducteur ‘de service’ (un seul par fourmilière), disparition qui compromettrait l’avenir de la colonie.

Or, les scientifiques ont constaté que, jaloux de ses prérogatives, ce mâle adulte aptère et doté de testicules actifs (contrairement aux mâles ailés) détecte et attaque les futurs mâles comme lui. L’agression peut survenir alors que le futur rival est encore dans sa chrysalide – mais alors, le risque de tuer une future femelle à cause d’une erreur d’identification est grand. Comme l'ont observé les chercheurs, le ‘pacha’ préfère donc mordre le jeune une fois éclos, dès le premier jour, avant que l’exosquelette de celui-ci, mou à la naissance, ne durcisse et puisse résister à ses mandibules.

S’il attend que le jeune soit âgé de 2 jours, il s’expose à une forte résistance : 50% des combats entraînent alors la mort des deux adversaires. C’est pourquoi le vieux mâle peut également recourir à une autre stratégie : marquer son jeune rival d’un tag chimique grâce à des sécrétions anales. Ce marquage provoquera sur le ‘tagué’ l’attaque des ouvrières, ‘programmées’ pour cela. Mais attention : arme à double tranchant !

Car le jeune mâle peut lui aussi marquer son aîné, qui deviendra alors la cible des ouvrières. Et comme, chez les fourmis, rien ne se perd, tout cadavre servira à nourrir les larves…

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Message par Invité Lun 25 Juin 2012 - 9:52

Les zèbres de Grévy, de remarquables équidés menacés par le bétail.

Le zèbre de Grévy est l’espèce de zèbre à la fois la plus grande et la plus menacée d’extinction. Il est notamment victime de la concurrence du bétail pour les pâturages.

Reconnaissable à ses grandes oreilles arrondies, le zèbre de Grévy possède des rayures plus fines et plus serrées que celles des trois autres espèces de zèbres. Il est aussi plus grand que les autres espèces. Mais alors que les zèbres de Grévy se retrouvaient autrefois de la Somalie à Djibouti en passant par l’Erythrée, ils sont aujourd'hui menacés de disparition et se font ainsi de plus en plus rares. Ils ne sont désormais plus présent qu’au nord du Kenya et dans une toute petite zone d’Ethiopie.

"Parmi tous les mammifères africains, cette espèce est l'une de celles dont la répartition géographique s'est le plus dramatiquement réduit", estime l'Union Internationale pour la Conservation de la Nature (UICN) citée par l'AFP. En effet, ils ont pendant longtemps été victimes de la chasse, leur peau attirant les convoitises. Toutefois leur disparition s’explique également par le succès de leur viande, recherchée par certaines tribus du nord du Kenya, et surtout par la raréfaction des pâturages et de l'eau.

Les sols, surexploités et concurrencés par le bétail sont aujourd'hui devenus particulièrement arides, et en période de sécheresse plus encore. Avec l’importante croissance démographique que connaît aujourd’hui le Kenya, les populations s’étalent de plus en plus et font paître leurs troupeaux sur des zones qui étaient auparavant réservés aux zèbres de Grévy. A la différence de son cousin des Plaines (ou zèbre commun, dont il reste encore 660.000 individus) qui doit boire tous les jours, le zèbre de Grévy est capable de se priver d'eau pendant cinq jours. Néanmoins, il a payé un lourd tribut aux récentes sécheresses dans la région.

Des menaces aujourd'hui prises en compte ?

"Désormais la principale menace est la perte de son habitat naturel. Les gens s'installent partout et font paître partout", explique l'un des responsables de la Fondation du Zèbre de Grévy, Peter Lalampaa. "Les écoles poussent comme des champignons par ici et les éleveurs, qui auparavant se déplaçaient, se sédentarisent, donc le surpâturage devient un problème", explique-t-il. Toutefois, l'attitude vis-à-vis du zèbre de Grévy est en train de changer, notamment grâce aux bénéfices que tire la communauté des activités touristiques et des salaires de certains d'entre eux, employés pour surveiller les zèbres.

Selon George Anyona, officier de liaison chargé du zèbre de Grevy au Service kenyan de la Faune (KWS), le conflit entre les hommes et les animaux sauvages est plus dû au manque de gestion qu’au manque de terre en soi. "Si nous nous organisons correctement, nous aurons encore assez de terres", estime-t-il. "J'aimerais que mes petits-enfants un jour puissent eux aussi voir des zèbres de Grévy", explique-t-il avant d'ajouter : "Sinon il faudra leur dire que nous avions des zèbres de Grévy et que nous les avons exterminés".

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Message par Invité Lun 25 Juin 2012 - 9:56

L'ours noir sait-il compter ?

Publiant leurs travaux dans la revue Animal Behaviour, des chercheurs américains ont montré expérimentalement que les ours noirs sont capables de différencier des motifs visuels abstraits, avec peut-être même une certaine aptitude au dénombrement.

Des psychologues de l’Université d’Oakland (Michigan) ont soumis 3 ours noirs américains élevés en captivité à des tests cognitifs. Le premier plantigrade devait reconnaître et toucher, sur un écran tactile, une tache composée de nombreux points, tandis que ses deux congénères devaient sélectionner, eux, une tache formée d’un nombre plus restreint de points. Tout cela avec récompense alimentaire à la clé, naturellement.

Et, pour voir si les ours se contentaient d’estimer la taille globale du motif ou bien s’ils ‘comptaient’, dans une certaine mesure, les points à l’intérieur du motif à sélectionner, les chercheurs ont compliqué le test en affichant des taches plus grandes mais comptant moins de points, ou l’inverse, en changeant la forme des points ou en les faisant bouger à l’intérieur du motif, etc. Si les animaux ont affiché de meilleurs scores lorsque la taille du motif était corrélée au nombre de points qui le composaient, il s’est avéré qu’ils parvenaient parfois à déjouer le piège.

"Ce qui est important, c’est que nous avons montré qu’ils pouvaient palier cela dans certains tests. Je crois qu’on ne peut pas vraiment dire, à ce stade, qu’ils comptent les points, mais on dirait bien qu’ils sont attentifs au nombre de points et non uniquement au motif. (…) C’est vraiment le premier test de différenciation fait sur une espèce qui n’a pas évolué pour être sociale", conclut Jennifer Vonk, directrice de l’étude citée par la BBC.

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Message par Invité Lun 25 Juin 2012 - 9:59

Les chèvres reconnaissent encore le cri de leur petit plus d’un an après.

Actus sur les animaux. - Page 3 Illustration-une-chevre-et-son-petit_50070_w460

Royaume-Uni – Publiant leur étude dans Proceedings of the Royal Society B,, des chercheurs britanniques ont montré expérimentalement que les chèvres pygmées reconnaissent le cri de leur nourrisson 12 à 18 mois après en avoir été séparés.

Le Dr Elodie Briefer et le Dr Alan McElligott, de l'école Queen Mary de Sciences Biologiques et chimiques, et Monica Padilla, de l'Université de Nottingham, ont enregistré les appels de bébés de chèvres pygmées âgés de 5 semaines, et les ont rediffusés à leurs mères respectives (9 au total) 12 à 18 mois plus tard (soit 7 à 13 mois après le sevrage).

Ils ont alors constaté que ces mères, capables de reconnaître les appels de leurs rejetons en bas âge, l’étaient encore un an à un an et demi plus tard. Ce comportement pourrait aider les femelles et leurs filles à entretenir des relations sociales, et empêcher les mères de s'accoupler avec leurs fils lorsque ceux-ci sont sexuellement matures.

"En raison des difficultés rencontrées dans le suivi à long terme des mêmes individus au fil des années, [ce type de] reconnaissance n’a été étudié que chez quelques espèces seulement. Notre étude montre que les animaux se souviennent des partenaires importants dans leur société…", explique le Dr Briefer.

"Comprendre les capacités cognitives de nos animaux domestiques est important pour le bien-être des animaux et pour leur fournir les meilleures conditions de vie possibles, en particulier s'ils ont des souvenirs de longue durée", conclut le Dr McElligott.

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Message par Invité Lun 25 Juin 2012 - 13:57

Un rhinocéros de Sumatra est né en Indonésie, événement historique.

Actus sur les animaux. - Page 3 Deux-rhinoceros-de-sumatra-au-zoo-de-cincinnati-aux-etats-unis-credits-charles-w-hardin-wikipedia_50129_w460

Un événement historique vient de se produire au refuge pour rhinocéros du parc de Way Kambas, sur l'île indonésienne de Sumatra. Un petit est né samedi matin. En parfaite santé, ce bébé constitue un réel espoir pour une espèce considérée par l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) comme étant en danger critique d'extinction.

Voilà des années qu'un tel événement ne s'était pas produit : un petit rhinocéros de Sumatra est né ce week-end en captivité dans une réserve de l'île indonésienne. "Ratu (une femelle rhinocéros) a donné naissance à un bébé mâle à 00H45 samedi (17H45 GMT vendredi). La mère et le bébé vont très bien", a annoncé à l'AFP Widodo Ramono, l'un des responsables du refuge pour rhinocéros du parc de Way Kambas.

En un siècle, seules quatre naissances en captivité de rhinos de Sumatra, une espèce en danger critique d'extinction, ont ainsi eu lieu. Celle du petit né ce week-end est la première à s'être produite en Indonésie, les trois autres ayant eu lieu aux Etats-Unis, au zoo de Cincinnati, au sud de l'État de l'Ohio, rappelle sur son site Internet la Fondation internationale des rhinos (IRF). Andalas, le père du bébé né samedi à Sumatra, a été le premier spécimen à avoir vu le jour dans un zoo depuis 1989, année de la naissance d'un rhino à Calcutta. C'était le 13 septembre 2001, précise le site britannique Rhino Ressource Centre.

Inscrit sur la liste rouge des espèces menacées de l'Union internationale pour la conservation de la nature et de ses ressources (UICN), le rhinocéros de Sumatra serait aujourd'hui représenté à l'état sauvage par moins de 200 spécimens. L'espèce a vu sa population chuter de façon vertigineuse au cours des vingt dernières années. Victime d'un braconnage de plus en plus organisé et dévastateur - ses cornes sont très recherchées au nom de prétendues vertus médicinales -, mais aussi de la destruction de son habitat naturel qu'est la forêt indonésienne, elle aurait perdu en deux décennies la moitié de ses spécimens, indique l'IRF. Seule l'Indonésie et la Malaisie abritent désormais des rhinocéros de Sumatra, quand l'espèce était autrefois très répandue partout en Asie.

"Un formidable cadeau pour la reproduction de l'espèce".

Alors que l'espèce a vu sa population diminuer de plus de 80% sur une soixantaine d'années seulement, et aujourd'hui "continue à décliner, avec des sous-populations qui n'excèdent pas les 50 individus", souligne l'UICN, la naissance de ce bébé dans un parc de Sumatra constitue un réel espoir aux yeux des protecteurs des rhinos. "Toute grossesse est une étape d'une importance capitale pour la survie de l'espèce, menacée d'extinction d'ici à la fin de ce siècle", explique l'IRF. Et Masyhud, porte-parole du ministère indonésien des Forêts, de se réjouir auprès de l'AFP : "Il s'agit vraiment d'un formidable cadeau pour la reproduction de l'espèce en captivité dont nous savons qu'elle est très difficile".

Les grossesses de rhinocéros en captivité arrivent en effet très rarement à terme. Ratu, âgée de douze ans, une femelle née à l'état sauvage puis recueillie dans le parc indonésien, a perdu deux petits avant de donner enfin naissance à un bébé.

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Message par Invité Mar 26 Juin 2012 - 9:50

Aux Galapagos, George est mort... et son espèce avec lui.

Actus sur les animaux. - Page 3 1724397_3_cea7_george-le-solitaire-dernier-representant-de_6d0431800d9ce6a01a7d8e4e0fd72304

Le petit monde des adorateurs de tortues est en deuil. George le solitaire - El Solitario Jorge -, unique survivant connu de l'espèce Geochelone abigdoni, est mort dimanche 24 juin, aux îles Galapagos. Les causes du décès restent inexpliquées, a indiqué le service du Parc national de l'archipel qui précise qu'une autopsie serait pratiquée ultérieurement. Cette tortue géante de 90 kilos, dont l'âge est estimé entre 80 et 100 ans, ne laisse aucune descendance.

Charles Darwin avait-il croisé ses lointains ancêtres, en 1835, lors de son séjour aux Galapagos ? Quoi qu'il en soit, l'espèce, endémique de cette région du monde, est sans doute bel et bien éteinte. Une extinction est d'autant plus désolante qu'elle survient après quarante ans d'espoir de la voir renaître. Georges le solitaire avait été découvert en 1971 sur Pinta, une île de l'archipel dont la végétation était alors ravagée par les chèvres et les cochons.

Comment le reptile parvint-il à survivre dans ces conditions ? Toujours est-il qu'un chercheur d'escargots en provenance de Hongrie buta par hasard sur sa carapace (les tortues géantes des Galapagos possèdent un art du camouflage hors du commun). Révélant, divine surprise, que l'espèce n'avait pas disparu comme on le croyait.

TENTATIVES D'ACCOUPLEMENT.

Promptement transféré dans le centre d'élevage de tortues géantes Charles Darwin, sur l'île de Santa Cruz, George devint aussitôt la tortue la plus précieuse du monde aux yeux des naturalistes, qui s'empressèrent de favoriser sa reproduction. L'espérance de vie moyenne de l'espèce étant de 150 à 200 ans, l'animal, sur ce plan, était dans la fleur de l'âge.

Mais comment trouver une partenaire quand on est le seul représentant de son espèce ? De nombreuses tentatives d'accouplement furent tentées avec des femelles de sous-espèces voisines, également géantes et endémiques des Galapagos. En vain. En juillet 2008, deux d'entre elles donnèrent pourtant treize beaux œufs. Mais ceux-ci, placés en incubation, se révélèrent tous infertiles. Fin d'une espèce, donc.

Alors que les Galapagos étaient autrefois le refuge privilégié des tortues géantes - on en dénombrait au moins quinze espèces distinctes -, l'introduction d'animaux concurrents dans leur écosystème les a aujourd'hui quasiment décimées. Mais si Geochelone abigdoni fait partie du passé, ses gènes, eux, survivent peut-être ici ou là.

En janvier 2012, une étude parue dans la revue Current Biology révélait ainsi que la signature génétique de Chelonoidis elephantopus, une autre tortue géante des Galapagos que l'on n'a plus revue depuis cent-cinquante ans, était présente dans l'ADN de ses descendants hybrides. Qui sait aujourd'hui où sont les gènes de George ?

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Message par Invité Mar 26 Juin 2012 - 9:55

Un panda géant d'un zoo de Tokyo présente des signes de grossesse, les médias japonais en émoi.

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Les médias japonais étaient tout excités ce mardi après avoir appris qu'un panda géant du célèbre zoo du quartier d'Ueno à Tokyo présentait des signes de grossesse.

«Une élévation du taux d'hormones caractéristiques et d'autres indicateurs, comme une baisse d'appétit, laissent supposer que Shin Shin (la femelle en question) est enceinte», a rapporté la chaîne publique NHK. Tous les journaux, y compris le quotidien économique Nikkei, se sont faits l'écho de cette nouvelle qu'il reste cependant à confirmer, les fausses grossesses de pandas géants n'étant pas si rares, ont averti les services du zoo.

Une première depuis 24 ans.

Shin Shin et son partenaire Ri Ri, tous les deux âgés de six ans, se sont accouplés fin mars dernier après avoir été mis dans le même enclos à l'écart des visiteurs. Si, comme l'espèrent les Japonais, un bébé panda géant naissait au zoo d'Ueno, ce serait une première depuis 24 ans et même un fait inédit en ce lieu par accouplement naturel, le bébé né en 1988 étant issu d'une insémination artificielle.

Les deux pandas géants ont été prêtés par la Chine en février 2011 et ont été montrés au public à partir de début avril suivant, attirant chaque jour des milliers d'admirateurs tout comme l'avaient fait avant eux deux spécimens offerts lors du rétablissement des relations diplomatiques sino-japonaises en 1972.

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Message par Invité Mer 27 Juin 2012 - 7:34

Un cimetière de marsupiaux géants disparus mis au jour en Australie.

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Dans une région isolée du Queensland, à l'est de l'Australie, des chercheurs ont mis au jour un site abritant les squelettes d'une vingtaine de marsupiaux géants. Ces très grands wombats, dont le poids pouvaient atteindre près de trois tonnes, ont vécu dans le pays pendant plusieurs milliers d'années, avant que l'Homme n'apparaisse.

Une vingtaine de squelettes de marsupiaux géants a été découverte en Australie, dans une région isolée de l'Etat du Queensland, à l'est du pays. Ces restes appartiennent à des wombats extrêmement imposants, également appelés diprotodons, pouvant peser jusqu'à trois tonnes, et qui après avoir vécu dans le pays pendant des milliers d'années en Australie, ont disparu lorsque l'Homme est apparu.

Dans ce cimetière, un spécimen a particulièrement attiré l'attention des chercheurs. Très grand, et parmi les mieux préservés du cimetière, il possédait une mâchoire de quelque soixante-dix centimètres de long. Les scientifiques qui l'ont découvert et étudié l'ont baptisé Kenny, a indiqué à l'APF Scott Hocknull, un chercheur du musée du Queensland, à Brisbane, qui dirige l'équipe à l'origine de cette découverte.

Le site mis au jour est selon lui le plus riche en fossiles de wombats géants jamais mis au jour en Australie. Ce cimetière, espère-t-il, devrait offrir aux chercheurs des données précieuses quant à ces animaux et à la façon dont ils ont vécu, et les raisons de leur extinction. "Quand nous avons commencé à fouiller, j’ai été complètement renversé par la concentration des fragments" abrité par le site, raconte Scott Hocknull à l’AFP avant de préciser que ce cimetière est vieux de 100.000 à 200.000 ans.

Les plus grands marsupiaux ayant jamais existé.

"C’est une mine d’or pour les paléontologues, on peut vraiment voir ce que ces animaux de la mégafaune faisaient, comment ils vivaient" s'enthousiasme le chercheur. "Avec autant de fossiles, on a une occasion unique de voir ces animaux dans leur environnement. On peut en quelque sorte le reconstruire" affirme-t-il. Les diprotodons sont des marsupiaux très impressionnants, décrits comme un "croisement entre le wombat d’aujourd’hui et un ours, le tout de la taille d’un rhinocéros". Leur poche ventrale était si grande qu'elle pourrait aujourd'hui abriter un homme, souligne M. Hocknull.

Ces animaux ayant vécu voilà deux millions d’années, jusqu’à il y a la fin de l'ère du Pléistocène, il y a 50.000 ans, sont les plus grands marsupiaux ayant jamais existé. C'est lorsque les toutes premières tribus indigènes se sont installées en Australie que l'espèce a disparu. Mais aujourd'hui les raisons de cette extinction sont encore floues et débattues au sein de la communauté scientifique, même si l'apparition des humains est considérée comme l'origine la plus probable de la fin de l'espèce.

Les diprotodons ont toutefois laissé derrière eux une importante descendance, représentée notamment par les koalas et les wombats d'aujourd'hui. Ceux-ci ont vu leur taille considérablement réduite. Les petits animaux vivant actuellement dans le sud-est de l'Australie, en Tasmanie ainsi que dans une réserve protégée du Queensland, ne mesurent en effet plus qu'un mètre de long, et leur poids varie entre 20 et 35 kilos seulement.

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Message par Invité Mer 27 Juin 2012 - 7:38

Antarctique : les manchots à jugulaire inquiètent les scientifiques.

Actus sur les animaux. - Page 3 Des-chercheurs-du-musee-d-histoire-naturelle-de-madrid-ont-releve-une-baisse-inquietante-de-la-population-de-manchots-a-jugulaire-sur-les-les-shetland-du-sud-en-antarctique-credit-photo-a-barbosa_50122_w460

Lors de diverses expéditions sur les îles Shetland du Sud, en Antarctique, des chercheurs du Musée d'Histoire Naturelle de Madrid ont relevé une baisse inquiétante de la population de manchots à jugulaire. Selon les données récoltées au cours du temps le nombre de ces oiseaux aurait diminué de plus d’un tiers en 20 ans.

Les manchots à jugulaire se font de plus en plus rares sur les îles Shetland du Sud, en Antarctique. Une équipe de chercheurs du Musée d'Histoire Naturelle de Madrid a ainsi entrepris diverses expéditions sur l’archipel au cours des deux dernières décennies. L’occasion idéale pour mettre en exergue sur ce laps de temps l’évolution de la population de ces volatiles. L’étude a consisté à marquer, compter et prélever des échantillons d’ADN de manchots durant les saisons de nidification. Grâce à ce protocole et en comptant le nombre de poussin les années suivantes, les scientifiques ont pu également évaluer le succès de reproduction des oiseaux.

Les résultats, parus dans la revue Polar Biology, montrent une baisse inquiétante du nombre de manchots sur l’archipel de plus d’un tiers au cours des 20 dernières années. Selon les chercheurs, ce déclin est en grande partie liée à la disparition du krill de l’Antarctique, base alimentaire des oiseaux. Cette petite crevette d’environ 6 centimètres de long est considérée comme l’une des espèces la plus abondante de la planète. Toutefois, le réchauffement des eaux et la disparition progressive de la banquise, amènent d’avantage de baleines et de phoques consommer le Krill dans les eaux polaires rivalisant avec les populations endémiques.

Privés d’une partie de leurs ressources alimentaires, les manchots à jugulaire ont de grandes difficultés à affronter la rude période hivernale. Les jeunes, se développent difficilement et se retrouvent impuissants lors de la saison de reproduction. Malgré ce tableau alarmant, les chercheurs se montrent assez confiants quant au futur des oiseaux si des mesures sont adoptées pour mieux les protéger. Ils préconisent ainsi notamment la constitution d’un périmètre au delà duquel les touristes ne peuvent plus accéder.

Les îles Shetland du Sud, archipel le plus visité d’Antarctique, amènent chaque année un grand nombre de visiteurs susceptibles de déranger les oiseaux ou de leur transmettre des maladies. En surveillant de près la population, les scientifiques s’avèrent capables de conseiller les autorités gouvernementales sur les initiatives de protections locales à entreprendre.

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Message par Invité Mer 27 Juin 2012 - 11:18

Le condor de Californie victime du plomb des chasseurs.

Actus sur les animaux. - Page 3 Cet-oiseau-se-nourrit-des-cadavres-d-animaux-abandonnes-qu-il-repere-depuis-les-hauteurs-credits-zakvta-flickr_50309_w460

Une étude révèle que le condor de Californie, le plus grand oiseau d'Amérique du Nord, est menacé par le plomb des balles utilisées pour la chasse. Celui-ci est ingéré lorsque ces charognards se nourrissent des cadavres d’animaux tués par les chasseurs.

Depuis longtemps menacé, le condor de Californie avait déjà failli disparaître en 1982. Mais différents programmes avaient alors été mis en place (reproduction en captivité, surveillance et soins vétérinaires) et avaient permis à ces charognards qui peuvent mesurer jusqu’à 1,27 mètre et posséder une envergure de 2,5 à 3 mètres pour un poids de 11 à 13,5 kg, de survivre. Mais aujourd'hui, alors que ces oiseaux se trouvent au nombre de 400 selon les estimations, c'est une nouvelle menace qui pèse sur la population. En effet, ceux-ci meurent empoisonnés par les fragments de plomb qu'ils avalent en mangeant les restes d’animaux qui ont été tués par des chasseurs.

"Actuellement, les condors de Californie sont bagués, surveillés et capturés deux fois par an pour des analyses de sang et quand c'est nécessaire ils sont traités pour empoisonnement par le plomb dans des hôpitaux vétérinaires", explique Myra Finkelstein, une toxicologiste à l'Université de Californie à Santa Cruz et principale auteur de la recherche qui a été publiée lundi. Malgré cela "ces oiseaux continuent à mourir de saturnisme" (empoisonnement au plomb), poursuit la scientifique pour l'AFP, soulignant que "nous ne pourrons jamais avoir une population de condors vivant à l'état sauvage si ne nous résolvons pas ce problème".

L'étude révèle qu'entre 1997 et 2010, 20% des condors de Californie testés chaque année souffraient d'empoisonnement par le plomb et ont dû recevoir un traitement habituellement utilisé pour les enfants victimes de saturnisme. Au total, en 13 ans, près de la moitié des condors testés ont été touchés par un empoisonnement au plomb, dont un grand nombre à plusieurs reprises. "L'exposition au plomb et la fréquence du saturnisme continuent d'être une épidémie chez les condors", souligne Dan Doak, professeur de science environnementale à l'Université du Colorado et co-auteur de cette recherche.

Interdire l'utilisation des projectiles en plomb.

Selon lui, "malgré les efforts en cours pour sauvegarder cette espèce, la population sauvage de ces oiseaux diminuera de nouveau vers l'extinction dans quelques décennies sans la poursuite ad vitam aeternam de ces efforts importants et très coûteux [5 millions de dollars par an], ce qui n'est pas tenable". Toutefois, paradoxalement, les auteurs de cette dernière recherche soulignent que les études menées n'ont pas prouvé que l'interdiction de l'utilisation de projectiles en plomb dans les habitats des condors a réduit la fréquence des empoisonnements chez ces oiseaux.

Bien que des alternatives existent, les réglementations limitant l'utilisation de ces munitions (depuis 2008) suscitent une vive opposition des associations de chasseurs et des défenseurs du droit de détenir des armes aux Etats-Unis.

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Message par Invité Ven 29 Juin 2012 - 18:00

Le kakapo, rare perroquet néo-zélandais, commence à se remplumer.

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Victime de son caractère curieux et peu farouche, le kakapo a vu ses effectifs radicalement chuter depuis le XIXe siècle. Grâce à un programme de conservation, l'espèce va désormais un peu mieux.

Incapable de voler, lent à se déplacer, préférant parfois la compagnie des hommes à celles de ses congénères femelles, le kakapo, un grand perroquet de Nouvelle-Zélande, était sur le point de disparaître. Mais des années d’efforts vont peut-être sauver l’espèce.

En 1990, on ne comptait plus qu’une cinquantaine de spécimens de cet oiseau au plumage vert piqué de taches noires, un des plus rares de la planète. Aujourd’hui, ils sont 126.

Le kakapo - «perroquet de nuit» en maori - était un des oiseaux les plus répandus en Nouvelle-Zélande, jusqu'à la colonisation européenne au début du XIXe siècle et l’arrivée de prédateurs, chiens, chats et hermines.

«Un des premiers explorateurs, Charles Douglas, raconte que les kakapos étaient si nombreux qu’on pouvait les faire tomber des arbres, comme les pommes d’un pommier», déclare Deirdre Vercoe Scott, qui dirige le Département du programme de sauvegarde du perroquet.

Cet oiseau nocturne, qui vit sur le sol, est un bon grimpeur. Mais face à une menace, il s’immobilise et devient donc une proie aisée. Et pour séduire les femelles la nuit dans la forêt, les mâles lancent des cris retentissants, émis du thorax, qui attirent tout autant les prédateurs que les amantes potentielles.

«Ils peuvent aussi bouder»

Aussi, lors des années 1990, l’avenir de l’espèce paraissait sombre, compte tenu du vieillissement et de la baisse de la population, se souvient Ron Moorehouse, scientifique qui travaille sur ce programme.

Les autorités ont alors décidé de débloquer des fonds (plusieurs millions d’euros) pour sauver cet oiseau, décrit par les scientifiques comme attachant et plein de malice.

«Ils font preuve de tellement de personnalité, ce qu’on n’attend pas forcément des oiseaux. Ils restent assis et vous regardent et vous vous demandez "à quoi pensent-ils ?"», déclare Sarah Kivi, garde-forestier sur ce programme. «Ils peuvent aussi bouder», s’amuse-t-elle.

Autre danger pour la sauvegarde de l’espèce : sa reproduction est irrégulière. Les oiseaux, qui peuvent vivre jusqu'à 90 ans, s’accouplent uniquement lorsque les fruits sont abondants sur des arbres endémiques à la Nouvelle-Zélande.

Enfin, les scientifiques se sont aperçus que les mâles avaient une fâcheuse tendance à s’attacher de très près à leurs soigneurs et à parfois confondre leur crâne avec une femelle kakapo.

L’acteur britannique Stephen Fry, qui a filmé un documentaire sur ces oiseaux en 2009 («Dernière chance de les voir»), a capturé les images d’un kakapo, Sirocco, tombé sous le charme d’un zoologue, Mark Carwardine.

La situation n'est plus désespérée.

Le sort de l’espèce a commencé à s’améliorer quand les oiseaux ont été introduits sur deux îles exemptes de prédateurs et trop lointaines pour être jointes à la nage, explique Deirdre Vercoe Scott.

«Une grande avancée a été de placer tous ces oiseaux ensemble sur des îles exemptes de prédateurs et de comprendre comment ils se reproduisaient, tout en dépassant notre peur d’intervenir», déclare-t-elle.

«Si nous avions décidé de ne pas intervenir, nous aurions perdu le kakapo. On devait vraiment être sur place et être actifs, notamment pendant la nidification».

L'équipe a installé des caméras, pèse les petits toutes les nuits et très souvent les nourrit à la main.

Deirdre Vercoe Scott estime peu probable qu’il existe encore des kakapos à l'état sauvage. La survie de l’espèce dépend de ce seul programme de sauvegarde, selon elle.

Et le succès de cette action a permis de réintroduire huit spécimens sur une troisième île, Little Barrier, au large d’Auckland, après en avoir éliminé tous les rats qui avaient obligé les scientifiques à en retirer les oiseaux en 1999.

Certains de ces huit volatiles venaient de cette île et ils ont tout de suite retrouvé les lieux de nidification, laissant espérer une prochaine reproduction, raconte Ron Moorehouse.

L’espèce est toujours menacée mais la situation n’est plus désespérée, souligne le scientifique.

«Nous sommes plus détendus. Mais avec 126 spécimens, il faut faire très attention au pool des gènes, et c’est ce que nous essayons de faire, afin de préserver le plus possible une diversité génétique», précise-t-il.

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Message par Invité Sam 30 Juin 2012 - 6:07

Australie : plus de 70 tortues retrouvées mortes sur les plages.

Actus sur les animaux. - Page 3 C-est-la-plus-rapide-des-tortues-marines-elle-peut-atteindre-une-vitesse-de-35-km-h-credit-dan-hershman-flickr_50592_w460

Des dizaines de tortues vertes ont été retrouvées mortes sur les plages du nord-est de l'Australie. Les scientifiques n'ont encore pas identifié la cause du décès de ces animaux marins dont l'espèce est protégée.

Deux tortues vertes supplémentaires se sont échouées sur la plage de Wujunga Beach, à une centaine de kilomètres de la ville de Townsville, dans le Queensland australien. Sur les plages du Queensland, c'est ainsi une véritable hécatombe. La semaine dernière, soixante-deux tortues vertes ont été retrouvées gisant sur le sable, inanimées. Arrivés sur place, les scientifiques sont restés perplexes. La mort de ces pacifiques reptiles est aussi subite que mystérieuse.

En effet, pour l'heure, aucune cause évidente ne laisse penser qu'il pourrait s'agir d'une pollution ou d'une intoxication. Après cette première découverte, les autorités de l'Etat ont décidé de patrouiller au large avec deux de leurs hélicoptères. Ils ont alors repéré une dizaine d'autres tortues, flottant sans vie à la surface de l'Océan. A première vue, les tortues ne souffraient pas de dénutrition. "Elles paraissaient avoir un bon état de santé général", a expliqué à l'AFP Marty McLaughlin, directeur des opérations aux Services des parc et de la vie sauvage du Queensland.

"Il n'y a aucune cause apparente de la mort. Nous avons vérifié plusieurs cause habituelles de décès, comme la malnutrition ou la collision avec un bateau. Ça n'a rien donné", a-t-il confié. "Nos analyses n'ont pas signalé non plus de parasites (nocifs). C'est un mystère total", at-il ajouté. C'est autour d'Upstart Bay, au sud de la ville de Townsville, que l'ensemble des tortues a été retrouvé. Une région proche de la Grande Barrière de corail. Sur les lieux, des crabes et des cochons qui se nourrissaient des cadavres n'ont pas été malades.

Mais Marty McLaughlin a tenu à rester prudent : "nous ne pouvons pas encore écarter l'hypothèse d'un empoisonnement tant que les rapports de toxicologie ne nous sont pas encore parvenus". Selon le Brisbane Times, ces derniers devraient rendre leur verdict dans les deux prochaines semaines.

Un phénomène sérieux pour cette espèce menacée.

Cette hécatombe de tortues vertes intervient peu après que l'Unesco a vivement critiqué la gestion australienne de la Grande Barrière de corail, une région capitale pour l'alimentation de ces reptiles. La tortue verte est considérée comme une espèce vulnérable sous la législation nationale de l'Australie. La mort ne serait-ce que d'un seul individu en âge de se reproduire pourrait ainsi avoir un sérieux impact négatif sur l'ensemble de la population des tortues marines.

La plupart des spécimens échoués sont des femelles de taille adulte. A cet âge, les tortues vertes ont une carapace d'environ un mètre de long pour un poids moyen de 130 kilogrammes. Certaines femelles peuvent néanmoins peser jusqu'à 180 kg en période de ponte.

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Message par Invité Sam 30 Juin 2012 - 15:52

Le Rwanda protège ses gorilles des montagnes.

Actus sur les animaux. - Page 3 Les-gorilles-des-montagnes-gorilla-beringei-beringei-mesure-entre-1-40-et-2-metres-et-vivent-dans-la-region-des-grands-lacs-africains-credits-puddlepuff-flickr_50248_w460

La population de gorilles augmente dans le massif des Virunga. Bien que protégés, ces primates se trouvent au milieu de lutte armée, cette région montagneuse se situant entre le Rwanda, l’Ouganda et la République démocratique du Congo (RDC).

Depuis une dizaine d'années, le nombre des gorilles des montagnes croît dans le massif des Virunga, que se partagent Rwanda, Ouganda et République démocratique du Congo (RDC). On y compte environ 480 individus, pour une population mondiale totale de 790. La tendance positive semble se poursuivre malgré les conflits armés en RDC et le braconnage qui est en nette régression.

Il "diminue d'année en année," grâce notamment aux travaux de sensibilisation des communautés locales, indique Télesphore Ngoga, chef de la division conservation au Rwanda development board (RDB). "On n'a plus de situation de braconnage de bébés gorilles comme avant", ajoute t-il encore cité par l'AFP. Bien que des primates soient encore pris dans des pièges, ceux-ci sont destinés à d’autres animaux (tels que les antilopes). Or, grâce aux gorilles, le secteur touristique est en plein développement au Rwanda. En effet, une journée avec eux coûte 750 dollars. Selon le RDB, ce tourisme a rapporté ainsi au pays pas moins de 252 millions de dollars en 2011.

Toutefois, certaines visites doivent être annulées. En mai, par exemple, des militaires congolais "ont traversé le parc [des Volcans] pour arriver dans le secteur gorille" et les portes sont depuis fermées aux touristes depuis. Les rangers qui patrouillent dans le parc n'ont toujours pas rétabli le contact avec deux des six familles de gorilles du parc, qui se "trouvent dans des zones inaccessibles", explique le responsable. Bien que du côté rwandais tout semble paisible, les violences ont lieu à quelques dizaines de kilomètres à peine. Seul changement notable récemment, les "patrouilles conjointes" de rangers rwandais et congolais ont cessé.

Certains se demandent toutefois si des gorilles n'ont pas ou ne vont pas traverser la frontière pour fuir les échanges de tirs. "Les gorilles sont sensibles aux crépitements des balles et se promènent d'un pays à l'autre pour chercher de la nourriture", commente M. Basabose, directeur par intérim du Programme international de conservation des gorilles. En 2005, une famille de gorilles se serait ainsi réfugiée dans le parc des Volcans pour fuir l'instabilité de la RDC. Une exception car si les gorilles passent fréquemment d'un pays à l'autre, ils n’y restent que pour de courtes périodes. Cette fois-ci, ils sont restés, peut-être "en raison de l'insécurité persistante de l'autre côté de la frontière" estime M. Ngoga.

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Message par Invité Dim 1 Juil 2012 - 6:34

Les koalas décimés par une maladie... transmissible à l’homme.

Actus sur les animaux. - Page 3 Le-koala-une-espece-endemique-d-australie_50316_w460

Selon le DailyMail, la chlamydiose – une infection bactérienne – qui fait actuellement des ravages dans les rangs des koalas australiens, se transmet facilement à l’homme, par simple contact avec l’urine de l’animal. Un célèbre groupe de rock en aurait d'ailleurs fait les frais…

C'est en constatant une chute des effectifs de 15% en rase campagne et de 45% dans certaines villes d’Australie des koalas que les chercheurs ont commencé à s'inquiéter. En menant des investigations, ceux-ci ont alors découvert que les marsupiaux étaient actuellement victimes d’une grave épizootie provoqué par la chlamydia. Cet agent pathogène est un bacille qui se propage parmi les animaux par les contacts, accouplements ou combats lors du rut, par exemple, les mises bas ainsi que les déjections.

Or, la chlamydiose est tellement contagieuse qu’elle se transmet facilement à l’homme, pouvant provoquer des conjonctivites sévères, de l'incontinence et même des dommages aux reins. Harry Styles et Liam Payne, deux membres du groupe de rock britannique One Direction, ont d'ailleurs eu une grosse frayeur voici quelques mois, lors d’un passage à Brisbane, après avoir manipulé un koala qui n’a pas hésité à uriner sur ses nouveaux admirateurs. Craignant d'avoir été contaminé, Liam Payne avait d'ailleurs déclaré au Sun : "Je suis réellement effrayé. C'est inquiétant. Je n'aurais jamais porté l'animal si j'avais su".

Selon l’Australian Koala Foundation, il resterait moins de 100.000 koalas en Australie. Mais les animaux doivent aujourd'hui faire face à de multiples menaces et viennent à peine d'être reconnus comme "espèce vulnérable" par le gouvernement et seulement dans certaines régions du pays. L'animal est ainsi loin d'être réellement protégés, laissant craindre une nouvelle baisse des populations avec la découverte de cette maladie. Le problème est même si sérieux selon le chercheur William Ellis que celui-ci a expliqué : "Nous sommes face à une situation où les koalas, dans le sud du Queensland, seraient virtuellement éteints".

Chez l'homme, la chlamydiose fait partie des infections sexuellement transmissibles mais peut passer inaperçu et ne pas se manifester pas des signes concrets. En l'absence de symptômes, la maladie peut alors se transmettre facilement d'un partenaire à un autre et provoquer de sérieux problèmes de santé. Une fois détectée, elle peut néanmoins être traitée par des antibiotiques.

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Message par Invité Dim 1 Juil 2012 - 8:41

Trop lent, le requin du Groenland s'attaque à des proies endormies.

Actus sur les animaux. - Page 3 Les-requins-du-groenland-un-predateur-redoutable-mais-tres-calme-capture-d-ecran-de-la-video-du-geerg_50209_w460

Une nouvelle étude menée par des chercheurs de l'Institut Polaire de Tokyo, au Japon, sur des requins du Groenland suggère que l'animal marin, trop lent à se déplacer, est obligé d'attendre que ses proies s'endorment pour les attraper.

Comparé à ses cousins, la laimargue, requin du Groenland est un bien piètre prédateur et pour cause, sa lenteur l'empêche de chasser ses proies. Avec une vitesse équivalente à 0,34 mètre par seconde, il est impossible que l'animal marin réussisse à attraper le moindre phoque. Pourtant, l'étude du contenu de l'estomac de certains requins a bel et bien révélé la présence de restes de phoques. Des chercheurs de l'Institut Polaire de Tokyo, au Japon, ont donc étudié cette espèce insolite dans l'objectif de comprendre comment elle parvient à subsister malgré cet important handicap.

L'étude publiée récemment dans le Journal of Experimental Marine Biology and Ecology, suggère que le requin attend probablement que ses proies s'endorment pour les attraper. Une découverte importante dans la mesure où certains spécialistes avaient émis l'hypothèse que le poisson ne se nourrissait que de carcasses d'animaux morts. Pour en arriver à une telle conclusion, les chercheurs ont placé des balises sur le dos de six individus afin de relever d'éventuelles poussée de vitesses. Les données récoltées montrent que la vitesse maximale atteinte par un d'entre eux est de 0,74 kilomètres heures, bien moins rapide comparé à celle avec laquelle se déplacent les phoques.

Mais ceci suffit pour leur permettre d'attraper des proies vivantes... à condition qu'elles soient endormies. Dans leur papier, les chercheurs expliquent en effet que les phoques ont pour habitude de dormir dans l'eau pour échapper aux ours, prédateurs redoutables. S'ils y parviennent en faisant cela, les animaux s'exposent en revanche à un autre prédateur tout aussi redoutable bien que beaucoup moins vif : le fameux requin du Groenland. Pouvant mesurer jusqu'à 7 mètres, cette espèce baptisée Somniosus microcephalus vit à plus de 500 mètres de profondeur dans les eaux polaires de l'Atlantique Nord et du Pacifique Nord.

Une espèce méconnue.

Suite à leur découverte, les chercheurs japonais espèrent désormais parvenir à utiliser des caméras sous-marines pour parvenir à filmer ce qui pourrait la plus lente scène de chasse jamais observée. Les requins du Groenland "sont une espèce d'une grande longévité mais elle est considérée comme hautement vulnérable à la pression de la pêche. Nous nous réjouissons donc de ces recherches supplémentaires pour illuminer le comportement de cette espèce insaisissable", a commenté à la BBC Ali Hood de la Shark Trust ajoutant que ces requins étaient appréciés pour leur huile et leur chair.

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Message par Invité Dim 1 Juil 2012 - 19:35

Emissions de méthane : le secret des wallabies révélé.

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Les scientifiques peuvent désormais expliquer pourquoi les marsupiaux produisent moins de méthane dans leurs flatulences que le bétail. Une étude parue dans la revue Science suggère qu'une bactérie présente dans leur estomac réduirait l'émission de ce gaz.

Les marsupiaux à la rescousse des gaz à effet de serre. C'est ce que suggère une étude tout juste publiée dans la revue Science et qui élucide le mystère des flatulences des wallabies. En effet, les scientifiques ont constaté que certains de ces animaux herbivores émettaient bien moins de méthane dans leurs flatulences que le bétail. D'après l'étude, ceci s'expliquerait en fait par la présence d'une bactérie dans l'estomac du wallaby de l'île d'Eugène (Macropus eugenii) qui transformerait la nourriture ingérée sans produire de méthane.

Le méthane est, comme le CO2, un gaz à effet de serre. Si son influence sur le réchauffement climatique est moins importante que celle du dioxyde de carbone, elle reste tout de même préoccupante dans la mesure où il possède un potentiel de réchauffement global (PRG) 23 fois plus élevé que le CO2. Il est ainsi considéré comme le troisième gaz responsable du dérèglement climatique (après le dioxyde de carbone et les fréons). A l'échelle mondiale, l'élevage contribuerait à hauteur de 18% aux émissions totales de gaz à effet de serre dans le monde. Le processus digestif du bétail est tel qu'on lui attribue même près de 75% des émissions de méthane produites par des animaux.

Une vache produirait ainsi chaque jour 400 à 600 litres de méthane (et 600 à 900 litres de CO2), rejetés dans l'atmosphère par éructation, au rythme de 4 rots toutes les 5 minutes. Or, le méthane a une durée de vie dans l'atmosphère de seulement douze ans comparé au CO2 qui lui, est éliminé en moyenne en cent ans. La réduction des émissions de méthane pourrait ainsi avoir un impact rapide sur le changement climatique.

Une bactérie au rôle précieux.


Contrairement aux vaches, le wallaby de l'île d'Eugène ne produit presque pas de méthane quand il digère son alimentation. Ce petit marsupial se retrouve dans certaines régions d'Australie Occidentale et sur certaines îles au large de la côte. Or, une étude précédente a montré qu'en s'alimentant, il produit environ un cinquième de ce que les vaches produisent en méthane alors que le wallaby digère la cellulose de la même manière que le bétail. "L'estomac des wallabies et du bétail ont évolué pour supporter la présence d'un mélange complexe de microbes, nécessaires à la pré-digestion des végétaux avant que la nourriture ne soit entrée dans le processus de digestion", explique Mark Morrison de l'Australia's Commonwealth Scientific and Industrial Research Organisation (CSIRO).

Mais en analysant les différents composants du mélange, les scientifiques ont alors découvert qu'une bactérie isolée ne produisait non pas du méthane, mais un gaz composé de carbone, d'hydrogène et d'oxygène. En plus de produire une quantité bien inférieure de méthane, digérer la nourriture de cette façon semblerait ainsi plus efficace en matière d'assimilation, les éléments nutritionnelles des plantes étant mieux absorbés.

Plus intéressant encore, cette bactérie est présente dans de nombreuses plantes consommées habituellement par le bétail. Les scientifiques tentent donc maintenant de comprendre pourquoi cette bactérie, une fois ingérée par les vaches, n'empêche pas chez elles aussi, la production de méthane.

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Message par Invité Dim 1 Juil 2012 - 19:39

Une buse sauvée grâce à une greffe de plumes improvisée.

Un vétérinaire britannique a rendu à une buse blessée son aptitude au vol, en remplaçant les plumes manquantes de la queue et des ailes de l’oiseau par des plumes de faucon issues de ses collections personnelles, le tout monté sur... des chevilles en bambou.

Affaiblie, amaigrie, presqu’à l’agonie, cette buse variable présentait de gros dommages sur les plumes de ses ailes et de sa queue lorsque des membres de l’organisation Royal Society for the Prevention of Cruelty to Animals (RSPCA) l’ont trouvée. L'oiseau a alors été confié aux bons soins de Chris Gardner, 41 ans, un vétérinaire à Truro, en Cornouailles qui lui a fait bénéficier d’un traitement plutôt original. Un traitement destiné à ‘remplumer’ la buse pour lui permettre de voler à nouveau.

Mais le plus étonnant est la technique que le praticien a employée pour arriver à cela. En effet, où trouver des plumes pour soigner l'oiseau ? Chris Gardner n'a pas manqué d'idée : il a prélevé, parmi les ‘reliques’ de sa collection personnelle, les grandes plumes des ailes et le plumage complet de la queue d’un faucon sacre, une autre espèce d’oiseau de proie. Après les avoir montées sur des chevilles en pousse de bambou, il a alors transplanté ces plumes sur les zones dégarnies de l’anatomie de la buse. Une intervention qu'il a pratiqué non sans avoir anesthésié celle-ci puis coupé ras ses dernières plumes endommagées.

"Malheureusement, je n'ai pas eu assez de plumes secondaires pour remplacer autant de plumes endommagées que j'aurai voulu pour que l'oiseau puisse immédiatement retourner dans la nature. Il sera donc gardé par la RSPCA jusqu'à ce qu'assez de nouvelles plumes apparaissent pour qu'il puisse voler normalement, dans quelques mois", a commenté le Dr Chris Gardner cité par le Daily Mail.

Néanmoins, il risque de provoquer une certaine confusion chez les ornithologues susceptibles d’observer dans le ciel cet ‘hybride’ improvisé, à l’aspect un peu chamboulé, comme l’a souligné plaisamment le Dr Gardner, décrivant la coloration inhabituelle de sa queue "avec un mélange entre des plumes de faucon et de buse". Mais "ça n'affectera pas sa capacité à chasser et à voler", a assuré le vétérinaire.

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Message par Invité Lun 2 Juil 2012 - 9:46

Le bouquetin des Pyrénées était 1,5 fois plus grand il y a quelques millénaires.

Actus sur les animaux. - Page 3 Reconstitution-d-artiste-de-capra-pyrenaica-pyrenaica-a-cote-d-un-bouquetin-moderne-eteint-au-cours-des-annees-2000-credits-sinc-jose-antonio-pe-as_50246_w460

Publiée dans la revue Comptes Rendus Palevol, l’étude détaillée des crânes fossilisés de 3 bouquetins des Pyrénées vieux de 4 à 7.000 ans, découverts en Espagne il y a quelques années, montre que cette sous-espèce, récemment éteinte, était beaucoup plus robuste à cette époque qu’à tout autre, comme c’est le cas pour de nombreux mammifères.

C'est entre 1984 et 1994 à une altitude proche de 2.500 mètres en Espagne que ces restes ont été trouvés par des spéléologues. Vieux de 4 à 7.000 ans, les trois crânes fossilisés découverts appartiennent à Capra pyrenaica pyrenaica, l'une des sous-espèces – éteinte en l’an 2.000 – du bouquetin ibérique. Si ceux-ci ont été bien identifiés, ils ont néanmoins fait l’objet d’une analyse minutieuse par le Dr Ricardo García-González, de l'Institut pyrénéen d'écologie, qui les a comparés à ceux d’autres chèvres sauvages anciennes et actuelles.

Les résultats suggèrent ainsi que ces animaux étaient environ 50% plus grands, à l’époque, que leurs congénères récents, mais également bien plus gros que des formes plus anciennes. "Les crânes des mâles sont extraordinairement grands par rapport à ceux [observés sur] d’autres restes de ‘boucs’ de la fin du Pléistocène (entre -120.000 et -11.000 ans) dans le sud-ouest de l'Europe", a déclaré le Dr García-González cité par Sci-News.

Selon lui, cette augmentation de taille pourrait être due à la disponibilité accrue de ressources trophiques (c'est-à-dire alimentaires) pendant l'Holocène, la période qui a succédé au Pléistocène. Cela correspond bien à la théorie émise en 1987 par V. Geist sur l’évolution des ongulés, dont beaucoup sont devenus, à cette époque, ce qu'il a appelé "des géants à l'ère glaciaire".

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Message par Invité Mer 4 Juil 2012 - 6:23

Sri Lanka : les baleines menacées par le tourisme.

Une équipe de chercheurs sri-lankais pointe du doigt l'augmentation frénétique des bateaux de tourisme : ils seraient à l'origine de la mort de plusieurs baleines. En avril dernier, un cétacé avait été retrouvé mort à une quinzaine de kilomètres des côtes du Sri Lanka.

En avril dernier, les touristes qui ont embarqué sur ce petit bateau près de la localité de Mirissa ont été gratifié d'un spectacle plutôt macabre : le corps inerte d'une baleine bleue de près de 20 mètres flottait à la surface de l'eau, à environ quinze kilomètres des côtes. Des poissons nettoyeurs s'activaient même autour de la baleine dont la queue était dans un piteux état. Elle se détachait presque du reste de son corps.

"Il s'agit clairement d'une hélice de bateau", s'indigne auprès du New York Times Mazdak Radjainia, un biologiste et photographe sous-marin de l'Université d'Auckland en Nouvelle-Zélande, rapidement arrivé sur les lieux. "La mort a du être particulièrement cruelle, la blessure est énorme", constate-t-il. Les chercheurs attestent que les morts de baleines sont souvent liées à des chocs avec des embarcations. Or, de nombreux spécimens ainsi tués font partie des espèces en voie d'extinction.

Les baleines pourraient nager entre les cargos.

Au Sri Lanka, le problème est important. Il existe une nombreuse population de baleines bleues encore peu étudiées. Ainsi, des milliers de cétacés pourraient être menacés par le commerce maritime, en augmentation exponentielle. L'autre ennemi des baleines pourrait provenir des bateaux chargés de touristes venus pour l'observation des seigneurs de la mer. C'est la sixième baleine morte de l'année que les chercheurs repêchent en avril. L'an dernier, vingt carcasses de baleines ont été retrouvées sur l'ensemble de l'île.

Mais les scientifiques n'ont pas pu déterminer avec certitude le nombre de décès liés à des collisions avec les bateaux. "Ces chocs ne représentent qu'une portion du véritable taux de mortalité, car en général les baleines bleues coulent après avoir été touchées. On ne peut pas enregistrer l'ensemble des morts et établir des statistiques précises", révèle John Calambokidis, scientifique chargé des baleines à Olympia, aux Etats-Unis.

A près de vingt kilomètres des côtes du Sri Lanka, on retrouve l'une des routes maritimes les plus fréquentées. Les baleines nagent en général dans les eaux qui se situent avant cette limite. Mais certains scientifiques pensent que le nombre croissant de bateaux d'observation des cétacés pourrait pousser les baleines à s'alimenter plus au large, dans le couloir de passage des cargos. "J'ai bien peur que les baleines soient tellement harcelées par les embarcations de touristes que leurs déplacements n'en pâtissent", confie Asha de Vos, une biologiste sri-lankaise.

Sonder les océans pour prédire les déplacements des cétacés.

En 2009, le Sri Lanka a mis fin à une guerre civile de 25 ans qui empêchait les équipes scientifiques de procéder à tout type de recherches dans le pays. Plusieurs rapports datant des années 1970 révélaient qu'une population de baleines résidait dans le pays, mais ce n'est que dans les années 1990 que l'intérêt pour la région a grandi. Les scientifiques étaient particulièrement intéressés par la tendance des cétacés à rester dans les eaux sri-lankaises tout le long de l'année : les autres populations de baleines bleues sont connues pour migrer sur de grandes distances.

En mars 2012, Asha de Vos, aidée par des chercheurs du Duke Unversity Marine Lab, a plongé une sonde électronique à écho, destinée à mesurer la densité de proies dans l'eau. Durant dix jours, elle et son équipe, ont ainsi balisé des kilomètres d'océan dans l'optique de déterminer les zones riches en krill, l'aliment principal des baleines. Les données collectées aideront les scientifiques à comprendre où et quand les baleines se nourrissent, et, elle l'espère, persuader le gouvernement à déplacer le couloir maritime commercial plus au large.

Réglementer l'observation des baleines.


Mme de Vos relève qu'avec la fin de la guerre civil au Sri Lanka, le gouvernement investit massivement dans le tourisme. Or, l'observation des baleines est un pilier de la stratégie de développement touristique des autorités. Malgré les efforts déployés pour procurer un développement économique rapide au pays, Asha de Vos craint ainsi que tout cela n'aille trop vite. "A l'heure actuelle, les bateaux d'observation des baleines s'agglutinent de façon désordonnée autour des animaux", déclare-t-elle.

"Il ne faudrait pas que le boom touristique explose au point d'harceler les baleines", estime t-elle encore. Dans d'autres pays, les lois interdisent les bateaux de s'approcher trop près des baleines. Aux Etats-Unis, la distance maximale est de 90 mètres. Asha de Vos milite pour que le Sri Lanka adopte de telles mesures. "Dans cette nouvelle ère de paix, la baleine bleue devient un symbole pour notre pays", déclare-t-elle avant d'ajouter : "Notre folie pourrait tristement leur causer du tort".

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Message par Invité Jeu 5 Juil 2012 - 10:14

Chine : 150.000 poulets abattus à cause de la grippe aviaire.

Le ministère chinois de l'Agriculture vient tout juste d'annoncer que quelque 150.000 poulets avaient dû être abattus à la suite d'une grippe aviaire dans la région autonome du Xinjiang.


Alors que le Mexique a déclenché l'état d'urgence de santé animale, c'est au tour de la Chine de signaler une épidémie de grippe aviaire. Le ministre de l'Agriculture chinois a en effet annoncé que la maladie avait provoqué la mort de 1.600 poulets et contaminé 5.500 autres. Plus sérieux encore, plus de 150.000 volailles ont dû être abattues au cours des dernières semaines. D'après les informations communiquées par le ministère, l'épidémie était connue depuis le 20 juin mais il a fallu attendre lundi la publication des résultats d'analyses pour la confirmer.

En effet, les tests ont indiqué qu'il s'agissait bien du virus H5N1 qui contaminait les volailles de la région autonome du Xinjiang dans le nord-ouest du pays, renforçant l'inquiétude des autorités. Aujourd'hui, la Chine est considérée comme l'un des pays les plus menacés par la grippe aviaire dans la mesure où elle possède la plus grande population mondiale de volailles et que les humains continuent de vivre en contact étroit avec de nombreux animaux dans les régions rurales et ce, malgré les recommandations des autorités. La crainte est ainsi bien évidemment que des hommes ne soient victimes de la grippe aviaire.

Début juin, un bébé de deux ans vivant dans la province du Guangdong (sud) a été diagnostiqué comme ayant contracté la grippe aviaire à Hong Kong, où il a été hospitalisé. Mais avant cela, en décembre dernier, le pays avait déjà annoncé son premier décès dû à la maladie en 18 mois. Ensuite, un second cas mortel a été recensé en janvier. D'après les chiffres, le virus H5N1 est mortel dans 60% des cas pour l'homme. Néanmoins, les contaminations observées ne se font que de l'animal à l'homme, ce qui fait redouter une possible mutation du virus.

Si cela se produisait, il pourrait alors devenir apte à passer d'un homme à un autre. Depuis 2003, la maladie a fait plus de 350 morts dans le monde, selon l'Organisation mondiale de la santé (OMS). Mais la Chine n'est pas la seule à avoir observé des cas humains mortels, le Vietnam ainsi que l'Indonésie en ont également signalés.

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Message par Invité Jeu 5 Juil 2012 - 10:59

La Chine commence enfin sa lutte contre la soupe d'ailerons de requin.

Le Conseil d'Etat chinois a annoncé mardi qu'il allait s'attaquer à la soupe d'ailerons de requins. Sa première décision sera de bannir le plat des banquets et des célébrations officielles. Un pas hautement symbolique, mais qui ne serait appliqué que d'ici trois ans.

Les requins pourraient avoir un peu de répit : d'ici trois ans il ne passeront plus à la casserole chinoise, tout du moins lors des repas officiels. La soupe préparée à base de leurs ailerons devrait être radiée des menus et des banquets donnés par le gouvernement. Néanmoins, la prohibition totale du plat n'interviendra pas demain. Selon les autorités chinoises, elle pourrait prendre jusqu'à trois ans.

Bien que l'on ignore comment les Chinois vont mettre en place l'interdiction, les associations environnementales, travaillant avec les Etats-Unis et la Chine se réjouissent de la nouvelle. Cette décision représente un changement majeur dans la manière de considérer le prédateur numéro un des océans. "Nous pouvons enfin voir que la Chine, premier consommateur mondial d'ailerons de requins, prend des mesures pour protéger les requins de leur important et insoutenable commerce", se félicite Crawford Allan, diecteur de TRAFFIC Amérique du Nord, un bureau régional du WWF.

Avec Hong Kong et Taiwan, la Chine est le principal contributeur du déclin rapide de la population mondiale de requins. Ces pays représentent 95% de la demande pour la pêche au squale, selon des chiffres dévoilés par le Global Times.

Durs, nerveux et filandreux.

La consommation de soupe aux ailerons de requin remonte à la Dynastie Sung, entre 960 et 1279, quand les élites au pouvoir ont commencé à manger des nouilles à base d’arêtes situées dans les nageoires des squales. Considéré comme un met de choix, le plat se popularise durant la Dynasite Ming, au XVe siècle, et devient un incontournable sur les tables des banquets. Alors que sa consommation était pointée du doigt à l'avènement du Parti Communiste en 1949, la soupe d'ailerons de requins a connu un nouvel essor durant les vingt dernières années.

Elle est aujourd'hui considérée comme une marque de respect lors des mariages ou des repas d'entreprise. La soupe symbolise la richesse, la puissance, le prestige et l'honneur. La préparation originale nécessite des ailerons prélevés sur n'importe quelle espèce de requin. Les Chinois utilisent tant l'aileron dorsal que les nageoires pectorales et même la queue. Les morceaux crus sont d'abord dépossédés de la peau, puis coupés et colorés.

Toutefois, selon Keith Bradsher, correspondant du New York Times en Chine, les ailerons sont décrits comme étant "durs à mâcher, nerveux et filandreux". Nombre de personnes qui essayent la soupe pour la première fois ne lui trouvent aucun goût. Un substitut fait de soja a même été inventé et commercialisé en Chine.

Un commerce pas si lucratif.

Plusieurs études ont démontré que les requins généraient plus de revenus en tant que centre d'intérêt pour les plongeurs et les touristes, plutôt que dans la vente de leurs ailerons. Des scientifiques australiens ont calculé qu'un requin de récif nageant dans les eaux de Palaos (un archipel du Pacifique) contribuait à hauteur d'1,5 million d'euros à l'économie nationale durant sa vie complète. Le tourisme lié à sa présence rapporte lui plus de 14 millions d'euros par année.
"Ce changement en Chine prouve qu'il y a maintenant une tendance globale de la population à reconnaître les requins comme une ressource bien plus intéressante lorsqu'il évolue en liberté dans l'océan plutôt que dans un bol de soupe", commente Beth Lowell au Washington Post, directrice de campagne du lobby Oceana.

Les scientifiques estiment que 26 à 73 millions de requins sont tués chaque année au nom du commerce de leurs ailerons. A ce chiffre dramatique, il faut ajouter les millions de squales morts dans des chocs avec des bateaux de pêche à la recherche de thons, d'espadons ou d'autres espèces. Un tiers des espèces de requins est menacé d'extinction, selon l'Union Internationale pour la Conservation de la Nature (UICN).

La tolérance zéro de l'Illinois.


Bien que les Etats-Unis ne soient responsables que d'une infime part du commerce d'ailerons de requins, de nombreux Etats ont institué une interdiction de vente, d'achat, de possession et de distribution d'ailerons. Dimanche dernier, le gouverneur de l'Illinois, Pat Quinn a ainsi promulgué une telle loi : "en limitant le marché des ailerons de requins, nous pouvons aider les populations de requins à survivre et se reproduire dans le monde entier".

Quatre autres Etats - le Washington, l'Oregon, la Californie et Hawaii - ont imposé des restrictions similaires. Pour Christopher Chin, directeur du Centre pour la conscience océanique, la recherche et l'éducation basé à San Francisco, introduire une telle loi est fondamental puisque "cela reflète l'importance de la fragilité de nos ressources océaniques pour le monde entier, qu'elles soient proches de nos côtes ou à des milliers de kilomètres de celles-ci".

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