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ASTRONOMIE - Des exoplanètes frôleraient la surface de leur étoile
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ASTRONOMIE - Des exoplanètes frôleraient la surface de leur étoile
Il existerait des exoplanètes dont la période orbitale est si courte, quelques heures, que l’on pourrait dire qu'elles frôlent la surface de leur étoile. C'est ce que semblent indiquer les archives des observations de Kepler, encore capable de partir à la chasse à ce type d'exoplanète.
Une vue d'artiste de Corot-7b, une planète rocheuse environ 5 fois plus lourde que la Terre et gravitant à seulement 2,5 millions de km de son étoile (contre 149 millions pour la Terre). L'année y dure seulement 20,4 h. C'est l'une des exoplanètes ayant la plus courte période orbitale connue et elle doit être recouverte par un océan de lave. Selon les observations de Kepler, des exoplanètes encore plus infernales existeraient.
Suite aux défaillances de son système de pointage, on pensait que Kepler ne pouvait plus servir à découvrir des exoplanètes. Tout au plus pouvait-on l’utiliser pour chasser des astéroïdes et des comètes. Or, l’astronome Brian Jackson de la Carnegie Institution et ses collègues avaient annoncé il y a quelques mois qu’ils avaient découvert des candidates étonnantes au titre d’exoplanète dans les archives des observations de Kepler.
On connaissait l’existence d’exoplanètes géantes dont la période orbitale est d’environ un à quelques jours. Leurs orbites étant probablement instables, il devait donc exister des exoplanètes ayant des périodes encore plus courtes, surtout si elles sont rocheuses ou constituées de glaces. Une demi-douzaine de candidates au titre d’exoplanètes, mais avec des orbites de périodes inférieures à 12 h, pointent effectivement le bout de leur nez dans les données passées de Kepler. Certaines pourraient même avoir une période de seulement 4 h environ, ce qui les conduirait à frôler la surface de leur étoile.
Brian Jackson et ses collègues pensent maintenant, comme ils l’expliquent dans un article sur arxiv, que Kepler dispose d’encore assez de ressources pour traquer ces exoplanètes. Bien sûr, de tels astres ne sont pas habitables, mais ils pourraient nous apprendre bien des choses sur la formation et l’évolution des planètes ou sur leurs interactions avec les vents stellaires. Une première campagne d’observations avec Kepler pourrait aussi servir à préparer des recherches similaires avec Tess, qui a vraiment la possibilité de démontrer l’existence des planètes à très courtes périodes orbitales.
Une vue d'artiste de Corot-7b, une planète rocheuse environ 5 fois plus lourde que la Terre et gravitant à seulement 2,5 millions de km de son étoile (contre 149 millions pour la Terre). L'année y dure seulement 20,4 h. C'est l'une des exoplanètes ayant la plus courte période orbitale connue et elle doit être recouverte par un océan de lave. Selon les observations de Kepler, des exoplanètes encore plus infernales existeraient.
Suite aux défaillances de son système de pointage, on pensait que Kepler ne pouvait plus servir à découvrir des exoplanètes. Tout au plus pouvait-on l’utiliser pour chasser des astéroïdes et des comètes. Or, l’astronome Brian Jackson de la Carnegie Institution et ses collègues avaient annoncé il y a quelques mois qu’ils avaient découvert des candidates étonnantes au titre d’exoplanète dans les archives des observations de Kepler.
On connaissait l’existence d’exoplanètes géantes dont la période orbitale est d’environ un à quelques jours. Leurs orbites étant probablement instables, il devait donc exister des exoplanètes ayant des périodes encore plus courtes, surtout si elles sont rocheuses ou constituées de glaces. Une demi-douzaine de candidates au titre d’exoplanètes, mais avec des orbites de périodes inférieures à 12 h, pointent effectivement le bout de leur nez dans les données passées de Kepler. Certaines pourraient même avoir une période de seulement 4 h environ, ce qui les conduirait à frôler la surface de leur étoile.
Brian Jackson et ses collègues pensent maintenant, comme ils l’expliquent dans un article sur arxiv, que Kepler dispose d’encore assez de ressources pour traquer ces exoplanètes. Bien sûr, de tels astres ne sont pas habitables, mais ils pourraient nous apprendre bien des choses sur la formation et l’évolution des planètes ou sur leurs interactions avec les vents stellaires. Une première campagne d’observations avec Kepler pourrait aussi servir à préparer des recherches similaires avec Tess, qui a vraiment la possibilité de démontrer l’existence des planètes à très courtes périodes orbitales.
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