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ENVIRONNEMENT - La disparition des requins favorise le déclin des récifs de corail
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ENVIRONNEMENT - La disparition des requins favorise le déclin des récifs de corail
Des chercheurs canadiens et australiens ont montré que la raréfaction des requins de récif, victimes de la surpêche, bouleverse la chaîne alimentaire des récifs coralliens et empêche le corail, base de ces écosystèmes, de se reconstituer après une agression naturelle ou d’origine humaine.
Encore une de ces relations de cause à effet subtiles dont la nature a le secret et que seule une étude écologique de longue haleine peut dévoiler : les requins jouent un rôle important dans la reconstitution des massifs coralliens endommagés. La surpêche dont sont victimes ces prédateurs recèle donc une menace supplémentaire, indirecte et inattendue : celle de hâter la disparition des récifs de corail, ces écosystèmes essentiels à la vie marine et dont dépendent économiquement, selon les estimations, environ 100 millions de personnes.
Ce sont Jonathan Ruppert, de l’Université de Toronto (Canada) et Mark Meekan, de l’Institut australien des sciences marines (AIMS), qui ont mis en évidence ce phénomène en décortiquant et en comparant, durant 10 ans, les interactions entre espèces autour de deux atolls situés au nord-ouest de l’Australie, à quelque 300 km des côtes. Le premier, Rowley Shoals, est un site protégé où les requins abondent, contrairement au second, Scott reefs, où leur pêche est autorisée, explique les travaux publiés dans la revue PLoS ONE.
Les résultats de cette étude montrent que les requins de récif, en se nourrissant fréquemment des poissons carnivores plus petits, régulent les effectifs de ceux-ci et donc leur prédation sur les populations de poissons herbivores. Or, ces espèces herbivores - telles le poisson-perroquet - consomment les algues qui ont tendance à coloniser les récifs coralliens abimés (par les ouragans, la pollution, etc.) en les ‘étouffant’ (ces algues empêchent de nouveaux micro-organismes secrétant le corail de ‘prendre pied’ sur le substrat détérioré pour le reformer).
Protéger les récifs en interdisant la pêche au requin.
Plus de requins, plus de régulation des carnivores intermédiaires, qui font alors une razzia dans les rangs des herbivores, lesquels ne peuvent plus assumer leur rôle de ‘nettoyeurs’, pourtant propice à la recolonisation du massif endommagé par de jeunes cnidaires (les organismes dont l’exosquelette constitue le corail). Il serait donc possible de protéger les récifs coralliens, toujours plus menacés, en créant autour d’eux des zones restreintes où la pêche au requin serait prohibée.
Encore une de ces relations de cause à effet subtiles dont la nature a le secret et que seule une étude écologique de longue haleine peut dévoiler : les requins jouent un rôle important dans la reconstitution des massifs coralliens endommagés. La surpêche dont sont victimes ces prédateurs recèle donc une menace supplémentaire, indirecte et inattendue : celle de hâter la disparition des récifs de corail, ces écosystèmes essentiels à la vie marine et dont dépendent économiquement, selon les estimations, environ 100 millions de personnes.
Ce sont Jonathan Ruppert, de l’Université de Toronto (Canada) et Mark Meekan, de l’Institut australien des sciences marines (AIMS), qui ont mis en évidence ce phénomène en décortiquant et en comparant, durant 10 ans, les interactions entre espèces autour de deux atolls situés au nord-ouest de l’Australie, à quelque 300 km des côtes. Le premier, Rowley Shoals, est un site protégé où les requins abondent, contrairement au second, Scott reefs, où leur pêche est autorisée, explique les travaux publiés dans la revue PLoS ONE.
Les résultats de cette étude montrent que les requins de récif, en se nourrissant fréquemment des poissons carnivores plus petits, régulent les effectifs de ceux-ci et donc leur prédation sur les populations de poissons herbivores. Or, ces espèces herbivores - telles le poisson-perroquet - consomment les algues qui ont tendance à coloniser les récifs coralliens abimés (par les ouragans, la pollution, etc.) en les ‘étouffant’ (ces algues empêchent de nouveaux micro-organismes secrétant le corail de ‘prendre pied’ sur le substrat détérioré pour le reformer).
Protéger les récifs en interdisant la pêche au requin.
Plus de requins, plus de régulation des carnivores intermédiaires, qui font alors une razzia dans les rangs des herbivores, lesquels ne peuvent plus assumer leur rôle de ‘nettoyeurs’, pourtant propice à la recolonisation du massif endommagé par de jeunes cnidaires (les organismes dont l’exosquelette constitue le corail). Il serait donc possible de protéger les récifs coralliens, toujours plus menacés, en créant autour d’eux des zones restreintes où la pêche au requin serait prohibée.
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