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ASTRONOMIE - Les naines brunes dévoilent leurs secrets aux astronomes
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ASTRONOMIE - Les naines brunes dévoilent leurs secrets aux astronomes
L'étude des naines brunes n'en est qu'à ses balbutiements. Mais des scientifiques viennent de découvrir que certaines de ces étoiles avaient une température de surface inférieure à 200°C.
Les étoiles de type naines brunes intriguent depuis longtemps les chercheurs. Relativement petites, froides, ne produisant que très peu de lumière, la limite avec les planètes gazeuses n'est pas très loin. Une nouvelle étude, parue dans la revue Science, apporte quelques informations sur leur véritable nature, notamment qu'elles sont un peu plus chaudes que prévu.
Des étoiles ratées.
Les astronomes avaient déjà théorisé l'existence des naines brunes dans les années 60, mais il a fallu attendre 1995 pour observer la première. Depuis, plus de 1.800 étoiles de ce type ont été répertoriées, les plus proches se trouvant à seulement 6,5 années-lumière de la Terre.
On les désigne parfois sous le terme "d'étoiles ratées", car elles sont trop petites et trop légères pour avoir pu déclencher le processus de fusion nucléaire et "s'allumer" comme les étoiles classiques. Leur source d'énergie vient seulement de leur gravité, qui par contraction produit une énergie interne et une faible luminosité.
"Si on trouvait un de ces objets en orbite autour d'une étoile, il y a de fortes chances que l'on pense à une planète" déclare ainsi Trent Dupuy, un des chercheurs du centre d'Astrophysique Harvard-Smithonian. "Mais comme elle se sont probablement formées toutes seules, et pas dans un disque proto-planétaire, les astronomes les appellent quand même étoiles, même si leur masse est équivalente à celle d'une planète".
Une faible température.
Étudier ce type d'astres est très difficile, car leur lumière est non seulement très faible mais aussi émise dans l'infrarouge. Pour évaluer leur température, les scientifiques doivent donc d'abord établir la distance exacte à laquelle elles se trouvent. "Nous voulions savoir si elles étaient plus froides, plus faibles et proches ou au contraire plus chaudes, brillantes et lointaines" explique Dupuy.
En réalisant leur étude, ce chercheur et ses collègues ont découvert des températures situées entre 120 et 180 degrés Celsius, soit un peu plus chaud que ce que la théorie prévoyait. Afin de déterminer leur distance par rapport à nous, les scientifiques ont mesuré leur parallaxe, autrement dit, le changement de position devant le fond céleste. Ils ont pour cela utilisé le télescope spatial de la NASA Spitzer.
"Pour mesurer avec précision ces distances, nos mesures doivent être aussi précises que si l'on devait connaitre la position d'une mouche de 1 cm à 300 km de distance" explique Adam Kraus, auteur de l'étude. Les calculs des scientifiques ont alors révélé que le groupe d'étoiles étudiées se situait à entre 20 et 50 années-lumière de la Terre.
Atmosphère métallique.
Parmi les autres données, les chercheurs ont constaté que des métaux alcalins de la surface de ces étoiles avaient tendance à disparaitre, certainement pour être incorporés dans l'atmosphère sous forme de nuages. Ces premières données sont importantes pour mieux comprendre ces étoiles qui conservent encore beaucoup de mystère. Les scientifiques comptent donc bien poursuivre les recherches.
Les prochaines études sur les naines brunes leur permettront ainsi d'en savoir encore davantage sur leur formation, et de trouver de nouvelles étoiles encore plus froides.
Les étoiles de type naines brunes intriguent depuis longtemps les chercheurs. Relativement petites, froides, ne produisant que très peu de lumière, la limite avec les planètes gazeuses n'est pas très loin. Une nouvelle étude, parue dans la revue Science, apporte quelques informations sur leur véritable nature, notamment qu'elles sont un peu plus chaudes que prévu.
Des étoiles ratées.
Les astronomes avaient déjà théorisé l'existence des naines brunes dans les années 60, mais il a fallu attendre 1995 pour observer la première. Depuis, plus de 1.800 étoiles de ce type ont été répertoriées, les plus proches se trouvant à seulement 6,5 années-lumière de la Terre.
On les désigne parfois sous le terme "d'étoiles ratées", car elles sont trop petites et trop légères pour avoir pu déclencher le processus de fusion nucléaire et "s'allumer" comme les étoiles classiques. Leur source d'énergie vient seulement de leur gravité, qui par contraction produit une énergie interne et une faible luminosité.
"Si on trouvait un de ces objets en orbite autour d'une étoile, il y a de fortes chances que l'on pense à une planète" déclare ainsi Trent Dupuy, un des chercheurs du centre d'Astrophysique Harvard-Smithonian. "Mais comme elle se sont probablement formées toutes seules, et pas dans un disque proto-planétaire, les astronomes les appellent quand même étoiles, même si leur masse est équivalente à celle d'une planète".
Une faible température.
Étudier ce type d'astres est très difficile, car leur lumière est non seulement très faible mais aussi émise dans l'infrarouge. Pour évaluer leur température, les scientifiques doivent donc d'abord établir la distance exacte à laquelle elles se trouvent. "Nous voulions savoir si elles étaient plus froides, plus faibles et proches ou au contraire plus chaudes, brillantes et lointaines" explique Dupuy.
En réalisant leur étude, ce chercheur et ses collègues ont découvert des températures situées entre 120 et 180 degrés Celsius, soit un peu plus chaud que ce que la théorie prévoyait. Afin de déterminer leur distance par rapport à nous, les scientifiques ont mesuré leur parallaxe, autrement dit, le changement de position devant le fond céleste. Ils ont pour cela utilisé le télescope spatial de la NASA Spitzer.
"Pour mesurer avec précision ces distances, nos mesures doivent être aussi précises que si l'on devait connaitre la position d'une mouche de 1 cm à 300 km de distance" explique Adam Kraus, auteur de l'étude. Les calculs des scientifiques ont alors révélé que le groupe d'étoiles étudiées se situait à entre 20 et 50 années-lumière de la Terre.
Atmosphère métallique.
Parmi les autres données, les chercheurs ont constaté que des métaux alcalins de la surface de ces étoiles avaient tendance à disparaitre, certainement pour être incorporés dans l'atmosphère sous forme de nuages. Ces premières données sont importantes pour mieux comprendre ces étoiles qui conservent encore beaucoup de mystère. Les scientifiques comptent donc bien poursuivre les recherches.
Les prochaines études sur les naines brunes leur permettront ainsi d'en savoir encore davantage sur leur formation, et de trouver de nouvelles étoiles encore plus froides.
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