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ZOOLOGIE - Quand le coït rime avec mort subite chez les marsupiaux
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ZOOLOGIE - Quand le coït rime avec mort subite chez les marsupiaux
Certains marsupiaux mâles ne savent juste pas quand s'arrêter. Selon une étude australienne, la reproduction est tellement stressante chez certains marsupiaux herbivores qu'ils en meurent.
La mort subite, post coït, chez les marsupiaux n'est pas un phénomène exagéré. Il a même été observé chez plusieurs espèces comme l'Antechinus Stuartii? Néanmoins, les scientifiques en ignoraient la cause, jusqu'à ce que des chercheurs australiens se penchent sur la question.
Selon l'étude, cette reproduction suicidaire serait notamment due à une saison des amours très courte (environ trois mois) qui n'apparait qu'une fois par an. Un rythme tranquille dû aux femelles. Celles-ci ne sont capables de donner naissance à des petits que lorsque la population des insectes dont elles se nourrissent atteint un pic, expliquent les scientifiques.
Une activité couteuse en énergie.
Pour un si petit animal, une année est une longue période, les mâles mettent donc toute leur énergie à combattre leurs rivaux et à assurer la qualité de leur sperme pour s'impliquer dans leur unique saison annuelle de reproduction. "La reproduction a toujours un coût, c'est une activité qui, en général dans le règne animal, demande beaucoup d'énergie", précise Diana Fisher, de l'Université du Queensland en Australie, citée par le New Scientist.
Cependant, chez certaines espèces comme l'antechinus ou le phascogale, "les mâles n'ont pas appris à répartir leur effort dans le temps, ils le font soudainement en un temps très court". Le coït est alors tellement stressant pour eux qu'il cause leur mort subite, une fois leur tâche achevée. Un phénomène courant chez les plantes ou les poissons, mais pas chez les mammifères.
"Ils se reproduisent pendant 12 à 14 heures d'affilée, ils épuisent leurs muscles et leurs tissus et dépensent toute leur énergie pour être des reproducteurs compétitifs. C'est la sélection sexuelle", indique la scientifique.
La faute des femelles ?
Toutefois, il semblerait que l'application des mâles ne soit pas la seule en cause dans ces morts subites. Diana Fisher s'est ainsi aperçue que les femelles survivaient souvent à la saison des amours et se reproduisaient de nouveau l'année suivante. Selon elle, les femelles ont des mœurs très légères et plusieurs partenaires. Résultat, la compétition entre les mâles est exacerbée alors qu'en temps normal, ces animaux sont plutôt pacifiques.
Pour monopoliser une femelle, le mâle doit s'assurer qu'il possède, non pas un corps de champion pour se défendre, mais plutôt un sperme de super-héros. Par conséquent, en négligeant leur corps, ils sont plus vulnérables face aux maladies. Il faut également ajouter à cela une mortalité tout de même élevée chez les femelles. Ceci pousse les mâles à en féconder le plus possible dans un temps record.
"Les mâles pourraient très bien choisir une femelle, la protéger des autres mâles et assurer sa paternité. Néanmoins, les femelles ont une forte mortalité et les mâles doivent assurer leur descendance", ajoute Ken Kraaijeveld, de la Free University à Amsterdam.
La mort subite, post coït, chez les marsupiaux n'est pas un phénomène exagéré. Il a même été observé chez plusieurs espèces comme l'Antechinus Stuartii? Néanmoins, les scientifiques en ignoraient la cause, jusqu'à ce que des chercheurs australiens se penchent sur la question.
Selon l'étude, cette reproduction suicidaire serait notamment due à une saison des amours très courte (environ trois mois) qui n'apparait qu'une fois par an. Un rythme tranquille dû aux femelles. Celles-ci ne sont capables de donner naissance à des petits que lorsque la population des insectes dont elles se nourrissent atteint un pic, expliquent les scientifiques.
Une activité couteuse en énergie.
Pour un si petit animal, une année est une longue période, les mâles mettent donc toute leur énergie à combattre leurs rivaux et à assurer la qualité de leur sperme pour s'impliquer dans leur unique saison annuelle de reproduction. "La reproduction a toujours un coût, c'est une activité qui, en général dans le règne animal, demande beaucoup d'énergie", précise Diana Fisher, de l'Université du Queensland en Australie, citée par le New Scientist.
Cependant, chez certaines espèces comme l'antechinus ou le phascogale, "les mâles n'ont pas appris à répartir leur effort dans le temps, ils le font soudainement en un temps très court". Le coït est alors tellement stressant pour eux qu'il cause leur mort subite, une fois leur tâche achevée. Un phénomène courant chez les plantes ou les poissons, mais pas chez les mammifères.
"Ils se reproduisent pendant 12 à 14 heures d'affilée, ils épuisent leurs muscles et leurs tissus et dépensent toute leur énergie pour être des reproducteurs compétitifs. C'est la sélection sexuelle", indique la scientifique.
La faute des femelles ?
Toutefois, il semblerait que l'application des mâles ne soit pas la seule en cause dans ces morts subites. Diana Fisher s'est ainsi aperçue que les femelles survivaient souvent à la saison des amours et se reproduisaient de nouveau l'année suivante. Selon elle, les femelles ont des mœurs très légères et plusieurs partenaires. Résultat, la compétition entre les mâles est exacerbée alors qu'en temps normal, ces animaux sont plutôt pacifiques.
Pour monopoliser une femelle, le mâle doit s'assurer qu'il possède, non pas un corps de champion pour se défendre, mais plutôt un sperme de super-héros. Par conséquent, en négligeant leur corps, ils sont plus vulnérables face aux maladies. Il faut également ajouter à cela une mortalité tout de même élevée chez les femelles. Ceci pousse les mâles à en féconder le plus possible dans un temps record.
"Les mâles pourraient très bien choisir une femelle, la protéger des autres mâles et assurer sa paternité. Néanmoins, les femelles ont une forte mortalité et les mâles doivent assurer leur descendance", ajoute Ken Kraaijeveld, de la Free University à Amsterdam.
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