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ZOOLOGIE - Les rennes de l'Arctique menacés par la fonte de la banquise
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ZOOLOGIE - Les rennes de l'Arctique menacés par la fonte de la banquise
Une nouvelle étude confirme que la fonte de la banquise affecte de nombreuses espèces. Et celles qui se trouvent à l’intérieur des terres ne sont pas épargnées, notamment le renne du Groenland également appelé caribou.
Le réchauffement climatique dû à l’accumulation du CO2 entraîne une fonte excessive de la banquise dans la zone arctique pendant l’été et l’automne. En 2012, cette fonte a atteint un record historique. Ce phénomène, bien connu, menace directement les ours polaires qui, privés de leur habitat naturel, risque de disparaître. Néanmoins, la fonte de la banquise peut également avoir des répercussions inattendues à l'intérieur des terres, comme le démontrent des chercheurs.
Une recherche a été menée pendant 11 ans par Jeffrey Kirby et Eric Post, biologistes à l'Université américaine de Penn State. Ils se sont attachés à étudier une zone de toundra montagneuse située dans l'ouest du Groenland. Ils ont ainsi constaté que la végétation de cette région parvenait à maturité de plus en plus précocement dans l'année : 16 jours plus tôt en moyenne en 2011 par rapport à 2002.
Mais ils ont également observé que la population de rennes ou caribous (Rangifer tarandus) a diminué en raison d'une baisse des naissances et d'une hausse de la mortalité des jeunes.
Décalage entre les naissances et le cycle de vie des plantes.
Comme l’expliquent les deux scientifiques, si la végétation fait une apparition précoce, les rennes, eux, continuent toujours de migrer dans cette région à la même période, lorsque les jours commencent à s’allonger. À ce moment de l’année, la végétation y est normalement abondante et cela coïncide avec la période où les femelles mettent bas. Mais l’éclosion prématurée de la végétation pose de sérieux problèmes.
Les femelles, en donnant désormais naissance à leurs petits "trop tard", arrivent dans la toundra alors que les plantes ont dépassé leur pic de productivité et que leur valeur nutritive est déjà en train de diminuer. De fait, les rennes n’ont plus suffisamment à manger puisque leur alimentation dépend entièrement des plantes. Traditionnellement, en hiver, ils creusent sous la neige pour se nourrir de lichens. Au printemps, ils se tournent vers les herbes de la toundra, les jeunes bourgeons de saules ou d'autres arbustes.
Selon l'étude publié dans la revue Nature Communications, c'est bien la fonte de la banquise durant l'été qui serait à l’origine de ce phénomène inattendu et non la température ou un autre facteur environnemental. Toutefois, d’autres observations dans la région et dans différents points du globe seront nécessaires pour comprendre ces mécanismes très complexes, estiment les chercheurs.
Le réchauffement climatique dû à l’accumulation du CO2 entraîne une fonte excessive de la banquise dans la zone arctique pendant l’été et l’automne. En 2012, cette fonte a atteint un record historique. Ce phénomène, bien connu, menace directement les ours polaires qui, privés de leur habitat naturel, risque de disparaître. Néanmoins, la fonte de la banquise peut également avoir des répercussions inattendues à l'intérieur des terres, comme le démontrent des chercheurs.
Une recherche a été menée pendant 11 ans par Jeffrey Kirby et Eric Post, biologistes à l'Université américaine de Penn State. Ils se sont attachés à étudier une zone de toundra montagneuse située dans l'ouest du Groenland. Ils ont ainsi constaté que la végétation de cette région parvenait à maturité de plus en plus précocement dans l'année : 16 jours plus tôt en moyenne en 2011 par rapport à 2002.
Mais ils ont également observé que la population de rennes ou caribous (Rangifer tarandus) a diminué en raison d'une baisse des naissances et d'une hausse de la mortalité des jeunes.
Décalage entre les naissances et le cycle de vie des plantes.
Comme l’expliquent les deux scientifiques, si la végétation fait une apparition précoce, les rennes, eux, continuent toujours de migrer dans cette région à la même période, lorsque les jours commencent à s’allonger. À ce moment de l’année, la végétation y est normalement abondante et cela coïncide avec la période où les femelles mettent bas. Mais l’éclosion prématurée de la végétation pose de sérieux problèmes.
Les femelles, en donnant désormais naissance à leurs petits "trop tard", arrivent dans la toundra alors que les plantes ont dépassé leur pic de productivité et que leur valeur nutritive est déjà en train de diminuer. De fait, les rennes n’ont plus suffisamment à manger puisque leur alimentation dépend entièrement des plantes. Traditionnellement, en hiver, ils creusent sous la neige pour se nourrir de lichens. Au printemps, ils se tournent vers les herbes de la toundra, les jeunes bourgeons de saules ou d'autres arbustes.
Selon l'étude publié dans la revue Nature Communications, c'est bien la fonte de la banquise durant l'été qui serait à l’origine de ce phénomène inattendu et non la température ou un autre facteur environnemental. Toutefois, d’autres observations dans la région et dans différents points du globe seront nécessaires pour comprendre ces mécanismes très complexes, estiment les chercheurs.
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