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ZOOLOGIE - Cette souris chante pour délimiter son territoire
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ZOOLOGIE - Cette souris chante pour délimiter son territoire
Deux espèces de souris endémiques des forêts humides du Costa Rica et du Panama émettent des vocalises très aiguës pour délimiter leur territoire. Un étrange comportement qu'ont observé des chercheurs de l’Université du Texas.
Si vous avez un jour l’occasion de parcourir les forêts humides du Costa Rica ou du Panama, tendez l’oreille ! Peut être entendrez vous au hasard d’un sentier perdu dans la brume une souris chanter. Deux espèces de rongeurs présentent cette caractéristique : Scotinomys teguina et Scotinomys xerampelinus.
A l’instar des oiseaux les spécimens, exclusivement mâles, sont capables d’émettre des trilles, à savoir un battement continu et très rapide entre une note et sa voisine. Pour émettre ces sons, les souris ouvrent et ferment leur bouche environ quinze fois par seconde. Le résultat est particulièrement aigu, à tel point qu'il est à peine audible pour les humains. Ces curieuses vocalises sont depuis longtemps connues des chercheurs comme moyen de séduction et en même temps d’intimidation envers d’éventuels rivaux.
Toutefois, des travaux de recherches menés par des biologistes de l’Université du Texas, suggèrent l’existence d’une troisième fonction jusqu’ici ignorée. Selon les conclusions de l’étude publiée dans la revue The American Naturalist, les trilles permettraient aux souris de marquer et délimiter les confins de leur territoire.
Chanter pour éviter les conflits.
De manière générale, S. teguina partage avec S. xerampelinus le même habitat ainsi que le même style de vie et régime alimentaire. De telles similitudes conduisent souvent au conflit pour les ressources. A cause d’une intolérance à la chaleur, S. xerampelinus a colonisé petit à petit les parties les plus froides des forêts, en altitude. Les populations de S. teguina occupent quant à elles les autres zones de la forêt.
Pour S. xerampelinus les trilles servent avant tout à avertir son cousin qu’il n’est pas le bienvenu dans son territoire. Une stratégie pour le moins efficace, puisque S. teguina moins imposant de part sa taille, fuit généralement en entendant ces bruits afin d’éviter la confrontation. Grâce à cette modération, la cohabitation peut se faire pacifiquement et efficacement puisqu’il n’y a pas de concurrence pour les ressources.
Si vous avez un jour l’occasion de parcourir les forêts humides du Costa Rica ou du Panama, tendez l’oreille ! Peut être entendrez vous au hasard d’un sentier perdu dans la brume une souris chanter. Deux espèces de rongeurs présentent cette caractéristique : Scotinomys teguina et Scotinomys xerampelinus.
A l’instar des oiseaux les spécimens, exclusivement mâles, sont capables d’émettre des trilles, à savoir un battement continu et très rapide entre une note et sa voisine. Pour émettre ces sons, les souris ouvrent et ferment leur bouche environ quinze fois par seconde. Le résultat est particulièrement aigu, à tel point qu'il est à peine audible pour les humains. Ces curieuses vocalises sont depuis longtemps connues des chercheurs comme moyen de séduction et en même temps d’intimidation envers d’éventuels rivaux.
Toutefois, des travaux de recherches menés par des biologistes de l’Université du Texas, suggèrent l’existence d’une troisième fonction jusqu’ici ignorée. Selon les conclusions de l’étude publiée dans la revue The American Naturalist, les trilles permettraient aux souris de marquer et délimiter les confins de leur territoire.
Chanter pour éviter les conflits.
De manière générale, S. teguina partage avec S. xerampelinus le même habitat ainsi que le même style de vie et régime alimentaire. De telles similitudes conduisent souvent au conflit pour les ressources. A cause d’une intolérance à la chaleur, S. xerampelinus a colonisé petit à petit les parties les plus froides des forêts, en altitude. Les populations de S. teguina occupent quant à elles les autres zones de la forêt.
Pour S. xerampelinus les trilles servent avant tout à avertir son cousin qu’il n’est pas le bienvenu dans son territoire. Une stratégie pour le moins efficace, puisque S. teguina moins imposant de part sa taille, fuit généralement en entendant ces bruits afin d’éviter la confrontation. Grâce à cette modération, la cohabitation peut se faire pacifiquement et efficacement puisqu’il n’y a pas de concurrence pour les ressources.
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