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SANTE - Le guppy, un petit poisson pour lutter contre les épidémies de dengue
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SANTE - Le guppy, un petit poisson pour lutter contre les épidémies de dengue
Les autorités cambodgiennes et laotiennes ont mené dans leurs pays des essais grandeur nature pour lutter contre la propagation de la dengue. La solution testée était pour le moins originale : introduire dans les réservoirs d’eau des guppies, ces petits poissons qui se nourrissent de larves de moustiques - lesquels sont les principaux vecteurs de la maladie.
Le plus difficile : faire accepter aux habitants de ces deux districts du Cambodge et du Laos d’accepter la présence du guppy (Poecilia reticulata) dans leurs réserves d’eau. Ce petit poisson, bien connu des aquariophiles, a la bonne idée de se nourrir de larves de moustiques.
Ces insectes étant les principaux agents de propagation de la dengue - une maladie qui fait 20.000 morts par an -, les autorités cambodgiennes et laotiennes, avec l’aide de la Banque asiatique de développement (BAD) et de l’OMS, ont entrepris d’introduire le sympathique poisson dans les réservoirs d’eau de certaines communautés locales exposées aux insectes piqueurs et donc à la redoutable maladie.
Une réduction significative.
Actuellement, environ 2,5 milliards de personnes dans le monde risquent de contracter la dengue, dont plus de 70% dans le Pacifique et en Asie. L'exposition aux moustiques vecteurs de la maladie augmente avec l'urbanisation incontrôlée. Or, l’expérience, menée de 2009 à 2011, montre aujourd’hui une réduction significative du nombre de moustiques dans les régions pilotes.
Le guppy, sans affecter par sa présence la qualité de l’eau, fait donc bien son travail, mangeant les larves de moustiques qui s’y développent et se contentant de micro-éléments organiques pour subsister lorsque les larves d’insectes se font rares. À la clôture du projet, côté Cambodge, environ 88% des structures de stockage d’eau contenaient des guppies, et 76% côté Laos.
Une méthode peu coûteuse, durable et ouverte à tous.
"C'est une manière peu coûteuse, valable toute l’année et sûre de réduire la propagation de la dengue, et à laquelle toute la communauté peut participer", a déclaré Gérard Servais, spécialiste des questions sanitaires à la BAD. "Le projet a obtenu une large participation des communautés (…) ainsi que des niveaux élevés d'acceptation du poisson comme moyen efficace de réduire la propagation de la dengue", a ajouté le Dr. Eva Christophel, spécialiste des maladies contagieuses à l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS).
"Ce projet est une contribution importante apportée à l’OMS dans ses efforts pour développer une ‘boîte à outils’ de différentes méthodes communautaires visant à prévenir la transmission de la dengue et à réduire son ampleur", a t-elle conclu.
Le plus difficile : faire accepter aux habitants de ces deux districts du Cambodge et du Laos d’accepter la présence du guppy (Poecilia reticulata) dans leurs réserves d’eau. Ce petit poisson, bien connu des aquariophiles, a la bonne idée de se nourrir de larves de moustiques.
Ces insectes étant les principaux agents de propagation de la dengue - une maladie qui fait 20.000 morts par an -, les autorités cambodgiennes et laotiennes, avec l’aide de la Banque asiatique de développement (BAD) et de l’OMS, ont entrepris d’introduire le sympathique poisson dans les réservoirs d’eau de certaines communautés locales exposées aux insectes piqueurs et donc à la redoutable maladie.
Une réduction significative.
Actuellement, environ 2,5 milliards de personnes dans le monde risquent de contracter la dengue, dont plus de 70% dans le Pacifique et en Asie. L'exposition aux moustiques vecteurs de la maladie augmente avec l'urbanisation incontrôlée. Or, l’expérience, menée de 2009 à 2011, montre aujourd’hui une réduction significative du nombre de moustiques dans les régions pilotes.
Le guppy, sans affecter par sa présence la qualité de l’eau, fait donc bien son travail, mangeant les larves de moustiques qui s’y développent et se contentant de micro-éléments organiques pour subsister lorsque les larves d’insectes se font rares. À la clôture du projet, côté Cambodge, environ 88% des structures de stockage d’eau contenaient des guppies, et 76% côté Laos.
Une méthode peu coûteuse, durable et ouverte à tous.
"C'est une manière peu coûteuse, valable toute l’année et sûre de réduire la propagation de la dengue, et à laquelle toute la communauté peut participer", a déclaré Gérard Servais, spécialiste des questions sanitaires à la BAD. "Le projet a obtenu une large participation des communautés (…) ainsi que des niveaux élevés d'acceptation du poisson comme moyen efficace de réduire la propagation de la dengue", a ajouté le Dr. Eva Christophel, spécialiste des maladies contagieuses à l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS).
"Ce projet est une contribution importante apportée à l’OMS dans ses efforts pour développer une ‘boîte à outils’ de différentes méthodes communautaires visant à prévenir la transmission de la dengue et à réduire son ampleur", a t-elle conclu.
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