Edifices mondiaux

001) Les cadavres exquis de FAT Architecture.

Fondé en 1995, FAT - Fashion Architecture Taste - est une agence londonienne connue pour son esthétique postmoderne controversée. «Radicale», promet Charles Holland associé aux côtés de Sean Griffiths et Sam Jacob. Pratiquant le collage architectural, ces trois architectes mêlent les citations, de Jeff Koons au mouvement Arts&Crafts. Cinq projets en guise d’illustrations, du Royaume-Uni aux Pays-Bas.

002) Inspiré, l'architecte balinais Yoka Sara ?

«Pour moi, l’architecture ne revient pas à créer un bâtiment massif et étonnant mais un espace, c’est-à-dire à créer l’harmonie entre l’espace intérieur, le paysage et les habitants de cet espace, que ce soit dans le cadre d’un projet privé, social ou commercial», souligne l’architecte balinais Yoka Sara. Lequel se dit inspiré de son île natale sans être traditionaliste pour autant. A chacun d’en juger.

C'est donc bien spécial, il y a des endroits qui sont vraiment magnifique. Celles avec l'eau intégré au décor wow.

003) Surprise à Drulingen, une maison de l'enfance par Fluor Architecture.

En Alsace, au sortir du village de Drulingen (67) à proximité d’une ancienne gendarmerie, la nouvelle maison de l’enfance affiche une façade de bois évoquant le travail plastique de l’artiste Tadashi Kawamata. Ses auteurs, Guillaume Avenard et Hervé Schneider, associés de l’agence Fluor Architecture, ont à coeur de créer la surprise.

004) Construire en bambou, un cas d'école en Thaïlande.

A Chiang Mai, au nord de la Thaïlande, l’école Panyaden, conçue par le Dr. Markus Roselieb à l’aide de l’ingénieur Ajahn Decha, témoigne de l’incroyable potentiel structurel et plastique du bambou. Autres matériaux mis en oeuvre, le bois et la brique de terre révèlent des savoirs-faire locaux aptes à participer au développement humain et social d’une région. Bref, des bénéfices du low-tech.

005) Jürgen Mayer à l'échelle 1.

«Je change souvent l’échelle des différents éléments trouvés sur un site. D’une certaine façon, je conçois mes projets comme des lentilles à travers lesquelles le contexte alentour serait vu comme étant nouveau», explique Jürgen Mayer. L’architecte allemand réalise ses desseins les plus audacieux en Allemagne et au Danemark mais aussi en Géorgie.

006) Les formes peu orthodoxes de BIG.

Selon la critique d’architecture Lisa Rochon, «avec son amour des tours ayant l’allure d’assiettes empilées, de bâtiments élastiques ou de structures émergentes, BIG ne fait pas dans l’orthodoxie». Innover au-delà des conventions mais dans le cadre de conceptions durables «hédonistes», selon le terme de Bjarke Ingels, tel est l’enjeu de l’agence danoise. A vérifier en projets et en images.

Pour les architectes qui le font entre le voir sur papier et une fois réalisé ça doit être vraiment génial.

Les pièces toutes oranges et toutes vertes....ouf pas sûr...

007) A Mayenne, l'hommage de Philippe Madec.

Pour le Musée archéologique du château de Mayenne (53), livré en 2008 pour le compte de la Ville de Mayenne, dans les Pays de la Loire, Philippe Madec a conçu une architecture soucieuse de son lieu d’accueil. «Parce qu’elle ne rogne pas la majesté du château par un quelconque pastiche, elle en affirmera plus encore la grandeur et la force historiques», écrit-il.

008) The Shard, une célébration de la légèreté.

En 2010, à propos de The Shard, le plus haut gratte-ciel de Londres dont la livraison complète est attendue en 2013, Renzo Piano déclarait au Courrier de l’Architecte qu’«avec la hauteur, le bâtiment disparaît et l'inclinaison des pans reflète le ciel pour que l'ensemble devienne léger. Je n'ai aucune théorie mais la tour ne doit pas être une célébration rhétorique du pouvoir». Dont acte.

009) Les programmes et les contextes de Manuelle Gautrand.

«Pour moi, c’est le contexte, le programme et c’est tout. Sans l’un ou l’autre, j’ai l’impression d’être amputée». Contrairement à toute attente, Manuelle Gautrand assure ne pas faire une architecture formelle mais «expressive», voire «contextuelle». De fait, ses réalisations et projets sont reconnaissables entre mille.



LaM - Musée d'art moderne et d'art brut de Lille à Villeneuve d'Ascq.



Projet 'Europa City' - Espace commercial, loisirs et culturel, Ile-de-France.



C42 - Showroom Citroën, avenue des Champs Elysées à Paris.


Tour Phare - Immeuble de bureaux à la Défense, Paris.



La nouvelle Gaîté Lyrique - Espace dédié aux musiques actuelles et arts numériques.


Indochine - Ensemble immobilier comprenant un hôtel trois étoiles à Paris XIXe.


Monolithe - Immeuble de bureaux, ZAC Lyon Confluence à Lyon.


Tour AVA - Immeuble de bureaux à la Défense, Paris.


Mero Beach Resort - Ensemble de villas sur l'Ile de la Dominique.


Musée Munch à Oslo, Norvège.


Résidence 'Solaris' - 100 logements sociaux HQE et un centre socio-culturel à Rennes.


Bâtiment à usage mixte (2 hôtels, logements, commerces) sur le nouveau quartier Saint-Roch à Montpellier.


Louis Vuitton Maison : espace de ventes, café, espace d'exposition à Séoul, Corée du Sud.



La Cité des Affaires - Immeuble de bureaux, cité administrative à Saint-Etienne.

010) Un hôtel de police ou l'art de l'habilité selon Hellin-Sebbag.

«Ce projet représente sept années de travail avec des arrêts entre APS et APD. Les ministres se sont succédé et il y a eu nombre de réformes à intégrer au fur et à mesure», indique Hilda Sebbag, associée de l’agence Hellin-Sebbag, à propos de l’hôtel de police du XVIIe arrondissement de Paris livré en 2012. En sus de la complexité normative et réglementaire, les aléas politiques ont laissé aux architectes une marge minime.